MichaelFuchs, assistant adjoint du secrétaire d'Etat pour la stratégie et lesaffaires multilatérales, s'est déclaré préoccupé des tensionscroissantes en Mer Orientale et critiqué les actes de provocation etunilatéraux de la Chine qui ont suscité des doutes sur sa volonté derespecter le droit international.
Selon Michael Fuchs,les Etats-Unis souhaitent que l'Association des Nations de l'Asie duSud-Est (ASEAN) et la Chine aient une vraie discussion afin de tenir lesengagements de retenue dans le cadre de la Déclaration sur la conduitedes parties en Mer Orientale (DOC), ainsi que d'élaborer un Code deconduite pour cette zone maritime (COC).
En outre, lesEtats-Unis ont appelé les pays revendicateurs à mettre finvolontairement aux actes qui font monter les tensions dans la région,dans le but d'ouvrir la voie à des solutions pacifiques.
Michael Fuchs a suggéré que les parties concernées s'engagent denouveau à ne pas établir de nouvelles bases militaires et qu'ellesdistinguent les changements provocants des efforts afin de maintenir uneprésence conforme au statu quo de 2002.
Lors du colloque,l'avocat Paul Reichler, conseiller juridique pour les Philippines dansle procès contre la Chine devant le Tribunal international du droit dela mer, a présenté une intervention sur la "langue de boeuf" de laChine.
Le 4e colloque annuel sur la Mer Orientaleorganisé par le Centre américain d’études stratégiques etinternationales (CSIS) a commencé jeudi soir à Washington D.C. Il réunitdes spécialistes des Etats-Unis, de Chine, d'Inde, du Japon,d'Australie, de Malaisie, des Philippines et du Vietnam.
Ayant pour thème "Les tendances actuelles en Mer Orientale et lespolitiques des Etats-Unis", les participants analysent de manièreapprofondie les récentes évolutions dans cette zone maritime, notammentl'implantion par la Chine de la plate-forme de forage Haiyang Shiyou-981en plein zone économique exclusive et sur le plateau continental duVietnam, ainsi que la procédure engagée par les Philippines contre laChine devant le Tribunal international du droit de la mer (ITLOS).-VNA