Les recherches pourlocaliser le Boeing 777 de la Malaysia Airlines couvrent une zone plusvaste que l’Australie alors que le mystère reste entier en dépit desmoyens considérables déployés et des multiples pistes explorées par lesautorités malaisiennes.
«La zone de recherchetotale est désormais de 2,24 millions de milles nautiques carrés [7,7millions kilomètres carrés]», a déclaré le ministre malaisien desTransports Hishammuddin Hussein, mardi, au cours d’une conférence de presse.
Alors que l’enquête entre dans son 12e jour, les éléments connus aveccertitudes sont rares, parfois contradictoires, et suscitent lasidération face à ce qui apparaît comme l’un des plus grands mystères del’histoire de l’aéronautique moderne.
L'avion adécollé de Kuala Lumpur samedi 8 mars à 00H41 (16H41 GMT vendredi), avec239 personnes, en direction de Pékin, et disparu des écrans radarscivils à 1H30, 38 minutes après son décollage.
Selonles autorités malaisiennes, ses systèmes de communication ont étédélibérément mis hors d’usage pendant le vol et l’avion a changé detrajectoire, à mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam.
Le Boeing 777 pourrait avoir continué à voler longtemps après avoirdisparu des radars militaires. Sa dernière position connue, selon unsignal satellitaire, renvoie à un arc septentrional allant du nord de laThaïlande à l’Asie centrale, ou le long d’un arc méridional, del’Indonésie au sud de l’océan Indien.
«C’est uneénorme zone de recherche. Et c’est une mission que la Malaisie ne peutaccomplir seule», a poursuivi le ministre. La Malaisie a lancé,dimanche 16 mars, un appel à l'aide internationale pour tenter dedéterminer où le Boeing 777 a pu finir sa course.
Leministre Hishammuddin Hussein, a ajouté que la Malaisie avait sollicitél’aide de 25 pays, dont les États-Unis, la Chine et la France, auxquelselle a notamment demandé des données satellite supplémentaires.
«Le nombre des pays impliqués dans les recherches et les opérations desauvetage du vol MH370 est passé de 14 à 25, avec ce que cela comportecomme nouveaux défis à relever en matière de coordination et dediplomatie», a-t-il déclaré.
La Malaisie déploieses forces aériennes et navales dans le corridor sud, qui semble êtreprivilégié. Le corridor nord étant couvert par plusieurs pays dotésd'une forte couverture radar, l’avion aurait eu peu de chances de leuréchapper.
Les recherches dans l’océan Indiencouvrent 600.000 km2 autour d'un point situé à environ 3.000 km ausud-ouest de la ville de Perth, sur les côtes occidentales del'Australie.
"Ces recherches vont être difficiles(...). C'est une aiguille dans une botte de foin", a prévenu John Young,chef des opérations de l'Autorité de sécurité maritime australienne,prévenant que l'opération "prendra au moins quelques semaines". – VNA