En vue d'assurer la lutte contre le VIH/sida, et donc sa prévention,l’extension du bénéfice de l’assurance-santé par les personnescontaminées par le VIH est particulièrement importante, et ce d’autantplus que le financement international des soins pour ces personnesdiminue progressivement.
L’assurance-santé est considérée commeune véritable chance pour les séropositifs et sidéens car elle leurpermet d’accéder à des soins complets à un moindre coût.
Treize patients sont actuellement traités au centre de santé del’arrondissement de Thu Duc, dont 11 sous le bénéfice del’assurance-santé. Chaque mois, ils consultent et reçoivent leurstraitements, notamment d’antirétroviraux (ARV), dans les cabinetsmédicaux de l’arrondissement de Thu Duc et son centre sanitaire.
"Aujourd’hui, le traitement du VIH/sida est financé, mais dansl’avenir, ce financement va diminuer de plus en plus alors que son coûtest très élevé. J’ai donc souscrit une assurance-santé pour lespersonnes contaminées, et grâce à ma carte, mes frais sont réduits", aexpliqué, L.V.T, un malade.
De fait, le coût dutraitement par ARV est très élevé. Selon le docteur Lê Truong Giang,président de l’Association de la santé publique de la mégapole du Sud,aujourd’hui, 90% de ceux qui sont utilisés au Vietnam sont financés pardes organisations internationales, et les frais de traitement n’endemeurent pas moins conséquents, de l’ordre de 100 à 150 dollars par an.
Le docteur Duong Minh Hai, du Comité de prévention etde lutte contre le VIH/sida, a indiqué que «les prestations del’assurance-santé dépendent des zones. Certains services sontentièrement pris en charge, d’autres, partiellement, mais cela aidetoujours les patients en allégeant leurs frais».
Sil’Assurance-santé est une véritable «bouée de sauvetage» pour cesmalades, son application rencontre beaucoup de difficultés, à commencerpar le manque d’information sur son existence chez les malades.
Selon le chef du centre sanitaire du quartier de Binh Chiêu del’arrondissement de Thu Duc, Nguyên Ngoc Vinh Phuc, actuellement,quelques malades ne sont pas encore couverts par l’assurance-santé enraison de difficultés économiques les empêchant d’en souscrire une.
Quoi qu’il en soit, il faut renforcer la communication afin que lespatients comprennent l’importance de l’assurance-santé. -VNA