Quarante ans après laguerre du Vietnam, la chaîne publique culturelle et européenne Arte aretracé les atrocités du conflit et les âpres négociations de paix dans Vietnam, la sale guerre et Guerre du Vietnam, au cœur desnégociations secrètes.
Le documentaire Vietnam, la sale guerre, signéChristel Fromm, donne la parole à d’anciens soldats américains, descombattants vietnamiens, ou encore à des journalistes et des militantspacifistes, pour rendre compte de la brutalité extrême du conflit.
C’est un éclairage édifiant sur les aspects les plus noirs de laguerre du Vietnam que nous apporte ce documentaire historique. Lestéléspectateurs sont plongés dans la réalité de cette guerre à traversles témoignages – parfois très durs – de ceux qui étaient présents aumoment des faits.
Les propos sont illustrés par desimages d’archives (parfois insoutenables) souvent inédites, notammentcelles filmées par les soldats eux-mêmes, ou encore des extraitsd’émissions d’actualité de l’époque.
"Vietnam, la sale guerre" explore les facettes les plus sombres de ceconflit aberrant et sans front : le mensonge des Américains pourjustifier leur intervention militaire, le recours aux armes chimiques etl'ensemble des atrocités commises. Sans occulter pour autant l’envietenace des deux camps de retrouver la paix et la liberté", écrit Artesur son site web.
"Une histoire de paix difficile"
Alors que la guerre redouble d’intensité, s’ouvre une confrontationépineuse sur la table des négociations à Paris et sur le champ debataille au Vietnam pour gagner l’avantage militaire et l’opinionmondiale.
Ces négociations mettent face à face de1970 à 1973 les États-Unis, le gouvernement de la Républiquedémocratique du Vietnam, le Gouvernement révolutionnaire provisoire duSud Vietnam et l’administration de Saigon.
Avec le documentaire Guerre du Vietnam, au cœur des négociations secrètes, le réalisateurDaniel Roussel ressuscite des archives exceptionnelles pour traiter unaspect méconnu – et pourtant primordial – de la guerre du Vietnam.
Des extraits sonores inédits des entretiens entre le conseillerspécial de Richard Nixon, Henry Kissinger et le représentant de laRépublique démocratique du Vietnam Lê Duc Tho illustrent la fortetension inhérente à ces négociations mais aussi l’esprit, la ruse et lesmanœuvres des deux hommes.
Les négociations desAccords de Paris sont une histoire incroyable sur un combat stratégiqueet tactique entre les deux diplomaties différentes qui se distinguentpar la culture et les traditions, une confrontation entre la plus grandepuissance mondiale et une petite nation orientale.
Les accords de Paris, qui ont mis fin à la guerre du Vietnam, ont étésignés le 27 janvier 1973 à Paris, apportant une victoire diplomatiquestratégique au pays et ouvrant la voie à l’offensive générale duprintemps 1975 et à la réunification nationale.
"Ces accords sont le résultat de presque cinq ans de négociations. Dansle monde contemporain, ce sont les négociations de paix les plus longues! C’est une histoire très belle aussi. Ce film est donc guidé par lesdeux moments essentiels des négociations, à savoir les tractationssecrètes entre Lê Duc Tho et Kissinger, à Choisy-le-Roi, puis plus tard àGif-sur-Yvette, et la solidarité internationale qui se noue àChoisy-le-Roi entre les délégués nord-vietnamiens et la population deChoisy-le-Roi, et de ses environs", a indiqué Daniel Roussel.
"C’est extraordinaire, parce que ces centaines de personnes pendantcinq ans se sont soutenues, aidées, protégées, ont constitué unevéritable famille. Ce film me tient à cœur parce que je veux raconterune histoire de paix difficile, mais aussi une belle histoire humaine", aajouté le réalisateur.
Le documentaire de DanielRoussel a reçu, en novembre dernier, le prix du jury du Festivalinternational du Film d’Histoire de Pessac. – VNA
Trois programmes cibles nationaux ont atteint voire dépassé leurs objectifs
Un rapport du Comité central de pilotage des programmes cibles nationaux pour la période 2021-2025 indique que la réduction de la pauvreté dans les zones peuplées de minorités ethniques a été en moyenne de 3,2% par an. Le revenu par habitant de ces minorités devrait atteindre 45,9 millions de dôngs (1.760 dollars) en 2025, en hausse de 3,3 fois par rapport à 2020.