Valorisation de l’art vocal Don ca tai tu
Pour la mise en œuvre du
Programme national d'action pour la préservation et la valorisation du
Don ca tai tu (chants des amateurs), un patrimoine culturel immatériel
de l'Humanité, 21 villes et provinces du Nam Bô occidental et du Nam Bô
oriental prennent mesures et organisent des activités pour honorer et
développer cet art.
Pour la mise en œuvre du
Programme national d'action pour la préservation et la valorisation du
Don ca tai tu (chants des amateurs), un patrimoine culturel immatériel
de l'Humanité, 21 villes et provinces du Nam Bô occidental et du Nam Bô
oriental prennent mesures et organisent des activités pour honorer et
développer cet art.
Hô Chi Minh-Ville a élaboré le Projet général de préservation et de valorisation de Don ca tai tu en coopération avec d’autres provinces, lequel sera soumis pour approbation au Premier ministre. Puis, sur cette base, les villes et les provinces élaboreront leurs propres mesures pour leurs espaces culturels.
«C’est le premier patrimoine culturel du Sud reconnu par l’UNESCO. Avec l’aide du conservatoire de Hô Chi Minh-Ville, le Service de la culture, du sport et du tourisme de Hô Chi Minh-Ville doit achever le 1er trimestre ce projet de préservation de valorisation de Don ca tai tu. Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme transmettra ensuite une circulaire aux comités populaires de Hô Chi Minh-Ville et des autres provinces et villes afin de leur affecter un budget pour sa mise en œuvre», a déclaré la vice-ministre Dang Thi Bich Liên lors d’une récente rencontre avec les représentants des 21 villes et provinces où le Don ca tai tu est pratiqué.
«À ce jour, la première rédaction de ce projet est achevée. Elle donne une priorité à la préservation, à l’étude, à la promotion et à la formation. Le contenu de cette dernière est très clair et accessible à la plupart des gens», a expliqué le docteur Nguyên Thi My Liên, directrice adjointe du conservatoire de Hô Chi Minh-Ville. Selon les spécialistes, il faudrait des politiques de soutien des artistes, équiper les clubs, et créer les fonds de préservation de Don ca tai tu.
«Un comité d’élaboration d’un tel projet sera créé très prochainement en impliquant des artistes, des chercheurs, et autres acteurs en ce domaine», a affirmé Vo Trong Nam, directeur adjoint du Service de la culture, du sport et du tourisme de Hô Chi Minh-Ville.
Vitalité d’un art vocal
La population du Sud du pays considère le Don ca tai tu comme une activité spirituelle et culturelle indispensable et un élément de valeur de leur patrimoine culturel. Il est interprété à l’occasion de nombreux événements tels que festivals, rites, événements sociaux comme les mariages et les anniversaires. Plusieurs des villes et provinces du Sud ont souvent organisé des festivals, des formations et des concours de composition de Don ca tai tu.
À Hô Chi Minh-Ville, le Don ca tai tu est interprété au sein de familles de musiciens et de clubs de musique. Aujourd'hui, il y a 2.000 artistes dans 118 clubs. Cet art est aussi devenu une matière d’enseignement dans certaines écoles de la ville, et plusieurs formations pour enseignants ont été organisées. -CVN/VNA
Hô Chi Minh-Ville a élaboré le Projet général de préservation et de valorisation de Don ca tai tu en coopération avec d’autres provinces, lequel sera soumis pour approbation au Premier ministre. Puis, sur cette base, les villes et les provinces élaboreront leurs propres mesures pour leurs espaces culturels.
«C’est le premier patrimoine culturel du Sud reconnu par l’UNESCO. Avec l’aide du conservatoire de Hô Chi Minh-Ville, le Service de la culture, du sport et du tourisme de Hô Chi Minh-Ville doit achever le 1er trimestre ce projet de préservation de valorisation de Don ca tai tu. Le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme transmettra ensuite une circulaire aux comités populaires de Hô Chi Minh-Ville et des autres provinces et villes afin de leur affecter un budget pour sa mise en œuvre», a déclaré la vice-ministre Dang Thi Bich Liên lors d’une récente rencontre avec les représentants des 21 villes et provinces où le Don ca tai tu est pratiqué.
«À ce jour, la première rédaction de ce projet est achevée. Elle donne une priorité à la préservation, à l’étude, à la promotion et à la formation. Le contenu de cette dernière est très clair et accessible à la plupart des gens», a expliqué le docteur Nguyên Thi My Liên, directrice adjointe du conservatoire de Hô Chi Minh-Ville. Selon les spécialistes, il faudrait des politiques de soutien des artistes, équiper les clubs, et créer les fonds de préservation de Don ca tai tu.
«Un comité d’élaboration d’un tel projet sera créé très prochainement en impliquant des artistes, des chercheurs, et autres acteurs en ce domaine», a affirmé Vo Trong Nam, directeur adjoint du Service de la culture, du sport et du tourisme de Hô Chi Minh-Ville.
Vitalité d’un art vocal
La population du Sud du pays considère le Don ca tai tu comme une activité spirituelle et culturelle indispensable et un élément de valeur de leur patrimoine culturel. Il est interprété à l’occasion de nombreux événements tels que festivals, rites, événements sociaux comme les mariages et les anniversaires. Plusieurs des villes et provinces du Sud ont souvent organisé des festivals, des formations et des concours de composition de Don ca tai tu.
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Le 1er festival de "don ca tài tu" en avril 2014 à la province de Bac Liêu.
Pour Bac Liêu, qui est l’un
des berceaux de cet art vocal, le comité populaire provincial a
promulgué un plan de préservation et de valorisation du patrimoine
culturel immatériel de l’humanité Don ca tai tu pour la période
2014-2020. Actuellement, il existe environ 200 clubs totalisant 1.500
artistes formés. Les formations sont souvent organisées et suscitent la
participation de gens de toutes origines, hommes d’affaires, soldats,
policiers, etc. Le 1er festival de "don ca tài tu" en avril 2014 à la province de Bac Liêu.
À Hô Chi Minh-Ville, le Don ca tai tu est interprété au sein de familles de musiciens et de clubs de musique. Aujourd'hui, il y a 2.000 artistes dans 118 clubs. Cet art est aussi devenu une matière d’enseignement dans certaines écoles de la ville, et plusieurs formations pour enseignants ont été organisées. -CVN/VNA