Unis contre le tourisme sexuel impliquant des enfants

Le ministère vietnamien de la Sécurité publique a organisé mardi à Hô Chi Minh-Ville un colloque dont le but est de renforcer la coopération juridique régionale pour mieux lutter contre l’exploitation des enfants dans le tourisme sexuel.
Le ministèrevietnamien de la Sécurité publique a organisé mardi à Hô ChiMinh-Ville un colloque dont le but est de renforcer la coopérationjuridique régionale pour mieux lutter contre l’exploitation des enfantsdans le tourisme sexuel.

Des délégués vietnamiens,laotiens, cambodgiens et thaïlandais se sont penchés sur l’arsenaljuridique punissant le tourisme sexuel impliquant des enfants, lacoopération juridique à échelle régionale et nationale pour luttercontre cette criminalité.

Les abus sexuel commispar des touristes sur les enfants sont en augmentation au Vietnam quireçoit chaque année près de 30 millions de touristes vietnamiens et prèsde six millions d'étrangers, a souligné Phan Van Vinh, chef duDépartement général de la police de prévention et de lutte contre lacriminalité relevant dudit ministère.

Les victimessont pour la plupart des enfants démunis et sans-abri, vivant àproximité des sites touristiques, a précisé le général de division PhanVan Vinh.

Selon les statistiques du Département desstatistiques criminelles du Parquet populaire suprême du Vietnam, plusde 6.500 affaires d'abus sexuel sur enfants impliquant près de 6.800personnes ont fait l'objet d'une instruction entre 2007 et 2011.

Les représentants des organes judiciaires du Laos, du Cambodge et deThaïlande ont partagé leurs expériences en matière de lutte contre detels abus afin d'améliorer la lutte contre ce phénomène. - AVI

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Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.