Trois entreprises vietnamiennes se sont vudécerner le prix Qualité internationale de l'Asie-Pacifique, et 96autres, le prix Qualité nationale 2010, par le ministère des Scienceset des Technologies et le Département général des normes et de lamesure des qualtiés.
La cérémonie de remise des prix a eu lieu dimanche à Hanoi en présencedu vice-Premier ministre permanent Nguyen Sinh Hung et desreprésentants de plusieurs ministères et services concernés.
Nguyen Sinh Hung a vivement apprécié les acquis des entreprisesrécompensées, avant d'affirmer que ces prix contribueront à mieux faireconnaître les marques de leurs titulaires au Vietnam comme àl'étranger.
"Privilégier l'amélioration de la qualitéest une nécessité pour nos entreprises, car cela leur permettra d'êtreplus concurrentielles dans une économie de marché comme de mieuxs'intégrer à l'économie mondiale, a souligné le vice-Premier ministre.
Celui-ci a insisté sur le fait que les entreprises vietnamiennesdevaient "élaborer une stratégie de développement qui s'appuie sur laqualité" pour renforcer leurs marques sur les marchés domestique etmondial.
Le prix Qualité internationale del'Asie-Pacifique 2010 a été remis à trois entreprises que sont lacompagnie par actions Viglacera Ha Long (basée dans la province deQuang Ninh, Nord), la Compagnie par actions d'or et de pierresprécieuses de Phu Nhuan (Ho Chi Minh-ville), et la Compagnie paractions Long Hau (Long An, Sud).
Le prix Qualiténationale (2e édition) a été attribué à 96 entreprises ayant réussinotablement à améliorer la qualité de leurs produits ou de leursservices.
Il a été créé sur le modèle du prix américain Malcolm Baldrige Award, qui existe désormais dans plus de 70 pays.
D'après le comité d'organisation, parmi ces entreprises distinguées, 11ont reçu un prix d'or et les autres, un prix d'argent.
Les 11 premières seront présentées par le comité d'organisation àl'édition de l'année prochaine du prix Qualité internationale del'Asie-Pacifique. -AVI
Le Vietnam : vers une marque nationale de renommée mondiale
Au Vietnam, avant 1986, la “marque” était presque un concept qui n’existait pas pour le monde des affaires. Au début de la période de « Doi Moi » (Renouveau), la marque n’était toujours pas prise en compte parce que les entreprises se concentraient principalement sur le marché intérieur au lieu des échanges commerciaux ou les activités d’exportation avec les pays du monde entier.