Le ministère de l’Éducation et de la Formation(MEF), en collaboration avec l’Ambassade du Japon au Vietnam, la Banquemondiale (BM) et l’organisation World Concern, a lancé le 29 février àHanoi le projet "Éducation des enfants sourds avant scolarisation".
Doté d’un budget de plus de 2,7 millions de dollars financé par legouvernement japonais par l’intermédiaire de la BM ainsi que de deuxmilliards de dôngs du gouvernement vietnamien, ce projet est mis enœuvre durant quatre années, de 2012 à 2015, à Hanoi, Thai Nguyên(Nord), Thua Thiên-Huê (Centre) et à Hô Chi Minh-Ville (Sud).
Il a pour objet à terme de développer les connaissances et la viesociale des enfants sourds afin qu’ils puissent mieux s’intégrer, grâcenotamment à l’apprentissage du langage des signes, et comprend donc desformations spécialisées pour des instituteurs, celle d’interprètes…
Le vice-ministre de l’Éducation et de la Formation Nguyên Vinh Hiên adéclaré apprécier l’aide du gouvernement japonais dans le cadre de ceprojet, d’autant que l’éducation de ces enfants handicapés fait l’objetd’une attention soutenue de la part du gouvernement vietnamien. Le MEFa par ailleurs créé un comité de pilotage pour bien réaliser ce projet.
Selon les prévisions, ce projet emploiera unenouvelle méthode d’apprentissage de la langue des signes qui a étéutilisée en Thaïlande ainsi que dans plusieurs autres pays du monde. Aumoins 150 familles d’enfants sourds bénéficieront de celle-ci afinqu’elles puissent communiquer pleinement et quotidiennement avec cesderniers.
Par ailleurs, ce projet formeraprofessionnellement 30 sourds pour qu’ils puissent aider directementces enfants. De même, la langue des signes et de la méthoded’apprentissage de la vocalisation aux malentendants seront enseignés à80 instituteurs, professeurs des écoles, établissements et écolesmaternelles. - AVI

Vietnam–États-Unis : une coopération exemplaire dans le traitement des séquelles de la guerre
L’année 2025 marque le 30e anniversaire de la normalisation des relations bilatérales entre le Vietnam et les États-Unis (1995–2025), ainsi que le 50e anniversaire de la fin de la guerre du Vietnam (1975–2025). Il s’agit d’une occasion de faire le point sur le chemin parcouru et de renforcer davantage une coopération substantielle, dans laquelle le traitement des séquelles de la guerre constitue l’un des piliers essentiels.