M. Diêu Cuoc, 55 ans et domicilié dans la commune de Phu Son, districtde Bù Dang, province de Binh Phuoc (Sud), est "sage-femme" pour leséléphants.
Cet éleveur d’éléphants nous racontequ'autrefois, plusieurs familles avaient cinq à dix éléphants et que cen’était pas extraordinaire. Selon lui, cette espèce est trèsintelligente et fidèle. Il leur a consacré beaucoup d’amour. Dans samaison, il y a toujours une multitude de plats qui plaisent auxéléphants : banane, canne à sucre… Cet homme comprend bien cesmammifères.
Selon des rapports de spécialistes surla préservation des animaux sauvages, alors que certaines famillespossèdent des éléphants domestiques, on observe la stérilité de cesanimaux depuis 1980. Cependant, les éléphants de la famille de Diêu Cuocont pu mettre au monde quatre éléphanteaux. Il a raconté qu'en 1980,l'éléphante de son oncle a donné naissance d’un éléphanteau et en 1990,d’une petite femelle. Actuellement, ces deux éléphants sont parvenus àleur maturité. Dix ans plus tard, deux autres ont été mis bas.
M. Diêu Cuoc a vendu quatre éléphants à la zone touristique de SuôiTiên, deux à la zone touristique de Dâm Sen (Hô Chi Minh-Ville) et deuxautre à la compagnie touristique de Dai Nam (province de Binh Duong).Actuellement, il lui reste trois éléphantes et il a l'intention deracheter un mâle afin d’agrandir la famille de ces grands mammifères.Son rêve est d'avoir au moins deux éléphanteaux dans trois années quiviennent.
Les éléphants vietnamiens sont classés augroupe 1B qui nécessite d'être protégé rigoureusement. L’inquiétudeconcernant l’extinction de l’espèce est donc élevée et sa protections'avère impérative.
Un projet de 61 milliards dedôngs pour la préservation de l'éléphant à Dak Lak a été approuvé il y asix ans. Pourtant, malgré les actions préventives, le nombred'éléphants a fortement baissé. - AVI