Il est nécessaire de faire porter des casques aux enfants afin de les protéger.
C'est ce qu'ont proposé mercredi les représentants des organisationsnationales et internationales lors de la cérémonie de lancement de lacampagne "Culture de la circulation pour la sécurité des enfants et dela communauté", organisée par le ministère des Transports et desCommunications en collaboration avec la Commission de propagande etd'éducation du CC du PCV, le Fonds des Nations unies pour l'enfance(UNICEF) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon M. Jonathon Passmore, représentant de l'OMS au Vietnam, "le portdu casque de haute qualité chez les enfants en respectant le moded'emploi est la méthode la plus efficace pour diminuer le nombre detraumatismes crâniens et la mortalité dus aux accidents de la route.Grâce au port du casque, le taux de personnes souffrant de traumatismecrânien ou décédés ont chuté respectivement de 69% et de 42%".
De son côté, Lê Manh Hùng, vice-ministre des Transports et desCommunications, a souligné qu'il était urgent de renforcer lasensibilisation et d'améliorer la conscience des habitants sur le portdu casque étant donné qu'à l'heure actuelle, le pays compte environ 23millions d'enfants et d'adolescents dont 1,5 million d'enfants du CP(classe préparatoire). Il faut donc introduire dans les programmesd'enseignement des cours de sécurité routière.
Toujoursd'après M. Hùng, le port du casque est une mesure efficace etsusceptible de sauver la vie des enfants, lesquels sont les plusvulnérables et souvent victimes d'accidents de la route.
Selon les statisques du Département de gestion de l'environnementmédical du ministère de la Santé, le Vietnam recense chaque année 1.920décès d'enfants dus aux accidents de la route, représentant 24% à 20%du total de la mortalité infantile due aux accidents au sens large.Plus de la moitié des cas de traumatisme crânien est due au non port ducasque. -AVI
Affaire de Lê Trung Khoa: mise en examen et détention provisoire d’un homme pour propagande anti-étatique
Le 6 décembre, le ministère de la Sécurité publique a indiqué que l’Agence d’enquête en matière de sécurité (relevant du ministère) avait émis une décision de mise en examen, un mandat d’arrêt aux fins de détention provisoire et un mandat de perquisition à l’encontre de Pham Quang Thien pour « fabrication, détention, diffusion ou propagande d’informations, de documents visant à s’opposer à l’État de la République socialiste du Vietnam », conformément à l’article 117 du Code pénal.