Cet acte vise à renverser le gouvernement par interim de la Première ministre Yingluck Shinawatra et à empêcher les législatives prévues le 2 février. Les opposants projettent de bloquer les grands axes, d'empêcher les fonctionnaires à se rendre à leur bureau, et de couper l'électricité dans des établissements publics.
Dans le même temps, les partisans du gouvernement ont aussi organisé des manifestations dans des zones en périphérie de la capitale.
Lors d'une interview avec le journal "Sunday Nation", le meneur des manifestations anti-gouvernementales, Suthep Thaugsuban, a précisé qu'il pourrait examiner la possibilité de mettre un terme aux actions contre le gouvernement s'il y avait des risques de guerre civile, mais il a réfuté tout compromis avec celui-ci avant le "blocus de Bangkok" ce lundi.
Samedi, la Première ministre thaïlandaise, Yingluck Shinawatra, a demandé la médiation de l’Armée pour mettre fin à la crise politique entre son gouvernement et les manifestants. Elle a affirmé qu’elle resterait à son poste de Premier ministre par intérim pour accélérer les préparatifs des élections anticipées prévues pour le 2 février prochain.
Selon un rapport du Centre de prévention du commerce et de l'économie, le "blocus de Bangkok" pourrait causer une perte de 40 milliards de bahts (1,25 milliard de dollars) et faire reculer de 0,2 % la croissance du Produit intérieur brut (PIB) national.
Le tourisme va en subir les conséquences de plein fouet, avec une perte estimée à 18 milliards de bahts en janvier 2014, le pays n'ayant accueilli que 2,1 millions de touristes au lieu des 2,5 millions prévus. -VNA
Les opposants ont commencé dimanche à mobiliser leurs forces à Bangkok pour se préparer à leur plan d'occupation de la capitale lundi.