Le chef des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est entretenu mardi par téléphone avec les dirigeants thaïlandais et cambodgiens pour les inciter à mettre un terme à leur conflit frontalier et pour leur renouveler l'offre de l'ONU de les aider à négocier la paix.
Le secrétaire général de l'ONU a précisé aux journalistes qu'il avait parlé au téléphone avec le Premier ministre cambodgien Hun Sen et thaïlandais Abhisit Vejjajiva à propos des affrontements qui ont éclaté à proximité du temple de Preah Vihear.
M. Ban a ajouté qu'il avait exhorté les deux dirigeants "à mettre fin à la violence, à faire preuve de retenue et à trouver une solution durable au conflit". "Les Nations unies demeurent à leur disposition pour les aider", a-t-il dit.
M. Hun Sen a préconisé la mise en place d'une zone tampon à la frontière et demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité sur les affrontements. Dans une lettre envoyée lundi aux Nations unies, il accuse la Thaïlande d'avoir lancé "une agression armée de grande envergure contre le Cambodge, utilisant des armes lourdes sophistiquées". M. Hun Sen a qualifié les bombardements "d'aggression extrêmement grave par la Thaïlande".
Le porte-parole du ministère laotien des Affaires étrangères s'est déclaré inquiet mardi du conflit à la frontière Thaïlande-Cambodge. -AVI