Même les hommes sont mobilisés par leurs femmespour la préparation des fruits confits à la maison. "Cette année, aulieu d’acheter des fruits confits, nous les faisons nous-mêmes pour êtresûrs de leur qualité", partage Khánh Ly, une employée de bureau.
Lorsd’une réunion avec ses amies à l’occasion de la fin d’année, Hà Chiapporte un paquet de mứt dừa (noix de coco confite) au chocolat faitmaison la veille. Sa mứt dừa est saluée par toutes ses amies, et sarecette devient le sujet principal des discussions. "J’ai appris larecette de plusieurs sortes de fruits confits sur Internet", révèle HàChi.
Pour sa part, Thu Hang, domiciliée rue Giang Vo, àHanoi, affirme qu’en dehors de la garantie de la qualité, faire desfruits confits à la maison est beaucoup plus économique. En effet, 2 kgde mứt dừa sont vendus 280.000 dôngs au marché, alors que préparés à lamaison, ils ne coûtent que 120.000 dôngs. Plusieurs femmes essaient depréparer d’autres fruits confits de gingembre, de graine de lotus, dejujube... Thu Huong, de l’arrondissement de Tây Hô, toujours à Hanoi,prépare cette année des mứt quất (kumquat confit) pour les offrir à sesproches.
Après avoir réussi à faire des fruits confitspour la famille, pas mal de femmes décident d’en vendre. "Je prépare desfruits confits pour les vendre depuis l’année dernière. Mes clientssont essentiellement des proches et des amis. Cette année, j’ai reçupour environ 30 kg de commandes", indique Pham Nhung, domiciliée dansl’arrondissement de Thanh Xuân, à Hanoi.
Si pour elle, lacuisine est d’abord une passion, le commerce de fruits confits luidégage des revenus intéressants. Pour de nombreuses femmes, préparer desfruits confits à la maison permet de resserrer les liens entre lesmembres de la famille. En plus de découvrir la fabrication de fruitsconfits, les enfants apprennent aussi les vertus de la patience et dutravail bien fait. Les fruits confits constituent un des produits lesplus consommés durant le Têt traditionnel. -VNA
Les pêcheurs engagés pour lever le « carton jaune » de la pêche INN
Ces dernières années, dans la ville de Huê, les pêcheurs sont devenus de véritables « gardiens de la mer », en respectant strictement les règles contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Grâce à une coordination étroite avec les gardes-frontières et les autorités locales, chaque navire est suivi et ses données sont vérifiées, contribuant ainsi à la transparence du secteur et aux efforts visant à lever l’avertissement de l’Union européenne (UE).