Le Cambodge et la Thaïlande continueront de maintenir la paix à la frontière commune quelle que soit la décision prochaine de la Cour internationale de Justice (CIJ) concernant leur différend frontalier autour du temple de Preah Vihear.

C'est ce qu'a déclaré lundi, le vice-Premier ministre, ministre cambodgien des Affaires étrangères (AE), Hor Namhong, à la fin d'une audience publique de la CIJ à La Haye (Pays-Bas) sur le différend dans la zone autour du temple, en affirmant que celle-ci a plein pouvoir de trancher sur cette question.

Lors des dernières rencontres entre les Premiers ministres cambodgien, Hun Sen, et thaïlandaise, Mme Yingluck Shinawatra, et les ministres des AE des deux pays, Phnom Penh et Bangkok avaient convenu de respecter la décision de la CIJ, a-t-il souligné encore.

L'ancien temple de Preah Vihear, un ouvrage du XIe siècle situé à 400 km au nord de la capitale Phnom Penh, à la frontière avec la Thaïlande, est au centre d'un différend territorial qui dure depuis plusieurs années. En 1962, la Cour internationale de Justice a jugé ce temple comme relevant de la souveraineté du Cambodge, sans cependant clarifier le statut d'une partie de ses environs qui sont donc demeurés revendiqués concurremment par les deux pays.

La situation s'est réellement aggravée en 2008 suite à la reconnaissance de ce temple en tant que patrimoine culturel de l'Humanité, décision que la Thaïlande a rejetée.

Après avoir écouté les débats ouverts entre la Thaïlande et le Cambodge lors d'une audience publique de sept jours, la CIJ rendra fin 2013 sa décision finale. -VNA