Le terme « zone bleue » a été inventé par Dan Buettner.
Les cinq zones bleues originales sont : Ikaria (Grèce), Okinawa (Japon), Nicoya (Costa Rica), Sardaigne (Italie) et Loma Linda (États-Unis), mais Singapour figure sur la nouvelle liste de Buettner, surnommée « zone bleue 2.0 ».
Alors que les zones bleues d’origine sont le résultat de circonstances naturelles, les zones bleues 2.0 sont créées par l’homme.
Selon Buettner, Singapour a l’espérance de vie ajustée en fonction de la santé la plus élevée au monde. Quoi qu’ait fait Singapour, elle a contribué à produire la vie la plus longue et la plus saine de la planète.
Il a déclaré que les anciennes zones bleues disparaissent à mesure que la mécanisation remplace l’activité physique et que la technologie déconnecte les gens des interactions en face à face.
Buettner a spécifiquement mentionné les facteurs qui favorisent la santé de la population singapourienne ainsi que les politiques du pays.
Par exemple, les Singapouriens marchent souvent parce que leur mobilité repose principalement sur les transports publics et que posséder une voiture dans cette nation insulaire coûte très cher.
Singapour encourage également les enfants à vivre avec ou à proximité de leurs parents et proches grâce à une politique offrant des incitations aux frais de logement, au lieu d'envoyer les personnes âgées dans des maisons de retraite. Ainsi, la santé des personnes âgées est également meilleure car elles reçoivent des soins approfondis.
De plus, Singapour est à l’avant-garde de la vulgarisation des aliments sains. Le pays a créé des programmes qui encouragent les établissements alimentaires à proposer des options plus saines.
Le pays a promu des programmes visant à lutter contre le tabagisme, notamment en imposant des taxes élevées sur le tabac. De plus, les Singapouriens bénéficient de soins de santé universels, ce qui signifie que les résidents ont accès à des soins médicaux de qualité, notamment à des services de santé tels que la prévention, le traitement, la réadaptation et les soins palliatifs. Le gouvernement s'est efforcé de créer des politiques qui subventionnent les coûts des soins de santé.- VNA