Scandale du baccalauréat à Hoa Binh : ouverture d'une procédure pénale

L’agence de police d’enquête de Hoa Binh a décidé d’introduire une instance pour excès de pouvoir dans l’exercice d’une fonction publique relatif à une affaire de tricherie pour l'examen du baccalauréat.

Hoa Binh, 3 août (VNA) - L’agence de police d’enquête de la Police de la province de Hoa Binh a décidé d’introduire une instance pour excès de pouvoir dans l’exercice d’une fonction publique relatif à une affaire de tricherie pour l'examen du baccalauréat, a annoncé le 3 août le colonel Pham Hông Tuyên, directeur de la Police de Hoa Binh.

Scandale du baccalauréat à Hoa Binh : ouverture d'une procédure pénale ảnh 1Photo d'illustration :  VNA

Une enquête devra faire toute la lumière sur les faits relatifs au concours national de fin d’études secondaires au cours desquels de nombreux candidats de cette province septentrionale ont obtenu des notes anormalement élevés.

Le vice-directeur du Service de l’Education et de la Formation de Hoa Binh, Nguyên Duc Luong, a confirmé à la presse qu’il y avait des scores qui dépassent de plus d’un point ceux attribués par les vérificateurs.

Les résultats du concours national de fin d’études secondaires sont utilisés depuis quatre ans pour déterminer si un élève a terminé ses études secondaires et peut entrer à l’université qu'il a choisi.

En 2018, le ministère de l’Education et de la Formation a resserré la sécurité des concours en scellant des sacs de feuilles de réponses avec les signatures des superviseurs et des représentants des universités. – VNA

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Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.