En alternantriziculture, pisciculture et culture vivrière, les paysans dans ledistrict de Yên Khanh, province de Ninh Binh (Nord) ont gagné gros.Reportage de la Voix du Vietnam.
Dans la plupartdes cas, les agriculteurs ne parviennent pas à vivre uniquement de leursproduits. Mais ceux du district de Yên Khanh, province de Ninh Binh,semble être l’exception qui confirme la règle puisqu’ils réussissent àamasser des centaines de millions de dôngs sur chaque hectare tous lesans. Leur formule magique? 3 en 1: un modèle qui permet d’alternerriziculture, pisciculture et culture vivrière.
Khanh Thành est l’une des 3 communes pilotes du district de Yên Khanh.C’est d’ailleurs visible à l’œil nu. Les routes, le réseau électrique,les écoles, les dispensaires… Tout a été modernisé. Quant aux revenusdes habitants, il ne fait aucun doute qu’ils se sont nettementaméliorés.
Tout cela grâce à une formule qui aurafait mouche: 3 en 1, ou 3 activités agricoles sur un seul terrain.Concrètement, il s’agit d’alterner riziculture, pisciculture et culturevivrière. Depuis 5 ans qu’ils appliquent ce modèle de culture alternée,les agriculteurs du 13e hameau s’enrichissent considérablement. Il leurarrive même de dépasser les 100 millions de dôngs de revenus annuels parhectare.
C’est par exemple le cas de Pham Van Lai:«En plus des margosiers piquants, on a planté des courges cireuses etdes concombres pour l’exportation. Et on vient aussi de se lancer dansla culture des piments. On diversifie les cultures pour éviter lespertes occasionnelles, c’est vrai, mais aussi pour obtenir un revenuplus élevé».
Pham Thanh Son, elle aussi du 13ehameau, a gagné plus de 8 millions de dôngs par hectare et par récoltelors de la campagne d’hiver 2013 grâce à ses margosiers piquants. Etc’est sans compter les dizaines de millions de dôngs que lui ontrapporté ses courges cireuses et ses piments.
«Grâce à cette formule 3 en 1, mon sort s’est nettement amélioré. Rienque pour les courges, je gagne déjà 15 millions de dôngs sur les 2récoltes annuelles. Du coup, j’ai pu me faire construire une bellemaison», s’est-elle enthusiasmée.
Au début, seuls 5foyers agricoles avaient opté pour cette formule 3 en 1. À ce jour,Khanh Thành en compte 67. Selon Pham Van Dân, le secrétaire del’organisation communale du Parti communiste du Vietnam, ce passage dela riziculture à la culture alternée aura été un pas de géant en matièrede lutte contre la pauvreté. En 3 ans, le taux de foyers pauvres a étéramené de 9,6 à 3%.
«L’objectif numéro un, c’est dedévelopper la production et d’améliorer le niveau de vie de lapopulation. Pour les foyers qui restent encore pauvres, il y a desprogrammes de crédit et d’accès à l’emploi. Pour les années à venir,l’objectif, c’est de faire baisser le taux de foyers pauvres de 0,5% paran», a déclaré Pham Van Dân. – VNA
Dans la plupartdes cas, les agriculteurs ne parviennent pas à vivre uniquement de leursproduits. Mais ceux du district de Yên Khanh, province de Ninh Binh,semble être l’exception qui confirme la règle puisqu’ils réussissent àamasser des centaines de millions de dôngs sur chaque hectare tous lesans. Leur formule magique? 3 en 1: un modèle qui permet d’alternerriziculture, pisciculture et culture vivrière.
Khanh Thành est l’une des 3 communes pilotes du district de Yên Khanh.C’est d’ailleurs visible à l’œil nu. Les routes, le réseau électrique,les écoles, les dispensaires… Tout a été modernisé. Quant aux revenusdes habitants, il ne fait aucun doute qu’ils se sont nettementaméliorés.
Tout cela grâce à une formule qui aurafait mouche: 3 en 1, ou 3 activités agricoles sur un seul terrain.Concrètement, il s’agit d’alterner riziculture, pisciculture et culturevivrière. Depuis 5 ans qu’ils appliquent ce modèle de culture alternée,les agriculteurs du 13e hameau s’enrichissent considérablement. Il leurarrive même de dépasser les 100 millions de dôngs de revenus annuels parhectare.
C’est par exemple le cas de Pham Van Lai:«En plus des margosiers piquants, on a planté des courges cireuses etdes concombres pour l’exportation. Et on vient aussi de se lancer dansla culture des piments. On diversifie les cultures pour éviter lespertes occasionnelles, c’est vrai, mais aussi pour obtenir un revenuplus élevé».
Pham Thanh Son, elle aussi du 13ehameau, a gagné plus de 8 millions de dôngs par hectare et par récoltelors de la campagne d’hiver 2013 grâce à ses margosiers piquants. Etc’est sans compter les dizaines de millions de dôngs que lui ontrapporté ses courges cireuses et ses piments.
«Grâce à cette formule 3 en 1, mon sort s’est nettement amélioré. Rienque pour les courges, je gagne déjà 15 millions de dôngs sur les 2récoltes annuelles. Du coup, j’ai pu me faire construire une bellemaison», s’est-elle enthusiasmée.
Au début, seuls 5foyers agricoles avaient opté pour cette formule 3 en 1. À ce jour,Khanh Thành en compte 67. Selon Pham Van Dân, le secrétaire del’organisation communale du Parti communiste du Vietnam, ce passage dela riziculture à la culture alternée aura été un pas de géant en matièrede lutte contre la pauvreté. En 3 ans, le taux de foyers pauvres a étéramené de 9,6 à 3%.
«L’objectif numéro un, c’est dedévelopper la production et d’améliorer le niveau de vie de lapopulation. Pour les foyers qui restent encore pauvres, il y a desprogrammes de crédit et d’accès à l’emploi. Pour les années à venir,l’objectif, c’est de faire baisser le taux de foyers pauvres de 0,5% paran», a déclaré Pham Van Dân. – VNA