Une réunion sur la 2e phase du projet d'eaux souterraines a eu lieu mardi à Hanoi sous l'égide du Centre de planification et d'enquête (CWRPI) du ministère des ressources naturelles et de l'Environnement, en collaboration avec le Comité de coordination pour les programmes de géoscience en Asie de l'Est et du Sud-Est (CCOP - Coordination of Committe for geoscience programmes in East and Southesat Asia).

Cette 2e phase qui est mise en oeuvre de février 2010 à mars 2013 a pour objet de compléter les données disponibles sur la température, la qualité des eaux figurant sur les cartes géologiques et hydrologiques actuelles. Elle a suscité la participation de 11 pays que sont le Japon, la Chine, la République de Corée, la Thaïlande, le Cambodge, l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Timor-Leste et le Vietnam.

Ce projet d'eaux souterraines est l'une des activités du CCOP afin de contribuer au renforcement des compétences, des transferts de technologies et d'échanges d'information, la coopération pour un développement durable des ressources en eaux, la réduction des catastrophes géologiques ainsi que la protection de l'environnement.

Le professeur associé - docteur Pham Quy Nhân, vice-directeur du CWRPI, a souligné que la coopération est particulièrement nécessaire pour s'assurer d'un développement durable des ressources en eaux.

Lors de cette réunion, un bon nombre de rapports des pays de la région ont mis en avant les problèmes concernant ce projet d'eaux souterraines, dont l'affaissement du sol dans la zone du temple d'Angkor Wat (Cambodge), les glissements de terrains ainsi que les méthodes de préventions mises en oeuvre à Shanghai et dans les banlieues des grandes agglomérations chinoises...

La 1ère phase de ce projet a été mise en oeuvre de février 2005 à mars 2009 avec la participation de neuf pays en vue d'évaluer les ressources d'eaux souterraines de la région. - AVI