Cette réunion a vu la présence, entreautres, du vice-Premier ministre vietnamien Nguyên Thiên Nhân, duvice-Premier ministre permanent du Cambodge Mme Men Sam An, et duvice-ministre laotien de la Défense, le général de division ChansamoneChanyalath.
Nguyên Thiên Nhân a remercié lesgouvernements et peuples du Laos et du Cambodge pour avoir bien soutenule Vietnam dans la recherche et le rapatriement de ses militaires.
Il a particulièrement estimé les activités et les résultats du Comitéde mission spéciale du gouvernement Vietnam-Laos et du Comité ad hoc dugouvernement Vietnam-Cambodge dans la réalisation de cette tâche qui, endehors du sentiment d'humanité dont elle relève, est non seulementsacrée mais aussi politique.
Le vice-Premier ministre ademandé aux localités de bien comprendre les positions et politiques duParti et de l'Etat, d'appliquer les accords et conventions signés entreles trois gouvernements en cette matière.
Cette tâche derecherche et de rapatriement d'ossements doit être considérée comme unetâche centrale du processus de développement socioéconomique de chacun,a-t-il ajouté.
Le dirigeant vietnamien a souhaité que lesgouvernements laotien et cambodgien continuent d'encourager leurssecteurs, échelons et localités à soutenir le Vietnam.
En18 années d'opération (1994-2012) au Laos et 11 années (2001-2012) auCambodge, les forces militaires vietnamiennes ont recherché, regroupé etrapatrié 30.538 de leurs frères, dont 2.841 ont été identifiés.
Désormais, il demeure encore au Laos près de 1.000 volontaires etexperts, ainsi que 5.000 au Cambodge, lesquels sont situés dans deszones reculées. Le Vietnam s'efforce d'ici 2015 de retrouver etrapatrier environ 3.000 restes du Cambodge et 1.000 du Laos. -AVI

Vietnam–États-Unis : une coopération exemplaire dans le traitement des séquelles de la guerre
L’année 2025 marque le 30e anniversaire de la normalisation des relations bilatérales entre le Vietnam et les États-Unis (1995–2025), ainsi que le 50e anniversaire de la fin de la guerre du Vietnam (1975–2025). Il s’agit d’une occasion de faire le point sur le chemin parcouru et de renforcer davantage une coopération substantielle, dans laquelle le traitement des séquelles de la guerre constitue l’un des piliers essentiels.