Hanoï (VNA) –Des experts ont présenté des risques, des mesures et des expériences pourprévenir la violence basée sur le genre facilitée par la technologie et lemonde numérique, ainsi que des politiques de l’Etat pour minimiser et mettrefin à cette situation, lors d’un séminaire tenu à Hanoï.
Ce séminaire aété co-organisé par le ministère du Travail, des Invalides et des Affairessociales, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) au Vietnam, encoordination avec l’Université FPT.
Le séminairevisait à fournir des informations, des compétences et à sensibiliser lesétudiants, leur permettant de reconnaître les formes de violence basée sur legenre facilitée par la technologie et de se protéger, tout en encourageant lesétablissements de formation à inclure dans leurs programmes d’enseignement descontenus sur ce sujet, selon la vice-ministre du Travail, des Invalides et desAffaires sociales, Nguyên Thi Ha.

Le ministère duTravail, des Invalides et des Affaires sociales, le ministère de l'Informationet de la Communication et le ministère de la Sécurité publique ont travaillé enétroite coordination pour résoudre les problèmes liés à la violence sexistedans le cyberespace, a souligné la vice-ministre Nguyên Thi Ha.
De son côté,Matt Jackson, représentant en chef du FNUAP au Vietnam, a fait savoir que latechnologie et les espaces virtuels étaient de plus en plus détournés de leurusage premier pour servir d’arme contre les femmes et les filles, au seulprétexte de leur genre. Il a appelé à une coopération pour mettre fin à laviolence sexiste contre les femmes et les filles en ligne ou dans les espaces physiquesréels.
Il a appelé tousles étudiants à se joindre à la campagne Bodyright du FNUAP pour exhorter lesentreprises numériques, les plateformes sociales, les sites de partage decontenu et les décideurs politiques à prendre la violence et les abus en ligne aussiau sérieux que la violation du droit d'auteur.
Le FNUAP a lancéen 2021 « Bodyright », l’équivalent du copyright pour protéger le corps, quivise à mettre fin à la violence en ligne y compris le cyberharcèlement, lesdiscours de haine ou les deepfakes. -VNA