Réduction de peine pour propagande contre l'Etat

La Cour d'appel relevant de la Cour populaire suprême à Ho Chi Minh-Ville a accepté mercredi l'appel sollicitant la réduction de peine de l'accusé Pham Nguyen Thanh Binh, né en 1983, poursuivi pour propagande contre l'Etat de la République socialiste du Vietnam, selon l'article 88 du Code pénal.

La Cour d'appel relevant de la Cour populaire suprême à Ho ChiMinh-Ville a accepté mercredi l'appel sollicitant la réduction de peinede l'accusé Pham Nguyen Thanh Binh, né en 1983, poursuivi pourpropagande contre l'Etat de la République socialiste du Vietnam, selonl'article 88 du Code pénal.

La Cour a condamné PhamNguyen Thanh Binh à une peine de deux ans de prison ferme (contre troisans selon le verdict de première instance), assortie d'une peinecomplémentaire d'assignation en résidence surveillée de trois ans àcompter de sa libération.

Selon l'acte d'accusation, audébut de 2012, Pham Nguyen Thanh Binh, natif de Hai Phong et domicilié àHô Chi Minh-Ville, a lu le blog de Nguyen Xuan Chau, qui dirigel'organisation réactionnaire en exil en Australie "Les Vietnamiens pourla nation vietnamienne". Binh a communiqué avec Chau avant d'accepterd'écrire pour lui huit articles défigurant la ligne de direction duParti et la gestion de l'Etat, et inventant des histoires sur la vieprivée des dirigeants du Parti et de l'Etat. Nguyen Xuan Chau a ensuitepublié ces articles sur Internet dans l'intention d'inciter lapopulation à se dresser face à l'Etat vietnamien.

Dansle processus d'enquête, Pham Nguyen Thanh Binh a sincèrement déclaré sesactes d'infraction à la loi et souhaité bénéficier de la clémence del'Etat. Lors de son procès de première instance, il a avoué tous sesactes et sollicité la réduction de peine. -VNA

Voir plus

Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.