Quang Nam (VNA) - Il y a quelques années, le village de pêcheurs de Trung Thanh était inconnu. Mais aujourd’hui, il est au centre de l’attention, depuis qu’un collectif d’artistes vietnamo-sud-coréen a réalisé des fresques sur l’ensemble des maisons avec l’aide de ses habitants.
Niché dans la commune de Tam Thanh, chef-lieu de Tam Ky, province de Quang Nam (Centre), le village de Trung Thanh, spécialisé dans le métier de pêcheur, a fait peau neuve grâce à des fresques colorées posées sur les murs et les façades de nombreuses maisons : ici un marché de pêche, là le portrait gigantesque d’un villageois. Plus loin, un coucher de soleil sur la mer. Au total, une centaine d’œuvres, réalisées par des artistes sud-coréens et vietnamiens.
“C’est le fruit d’un projet d’échange artistique communautaire Vietnam – République de Corée lancé en mai 2016 par le Comité populaire de la province de Quang Nam, en collaboration avec l’ambassade de la République de Corée et quelques organisations non gouvernementales“, explique Dô Dinh Dông, chef du village.
Ayant pour message “L’art for a better community“ (littéralement : l’art pour une meilleure société), ce projet a été réalisé dans l’optique d’embellir le village, d’attirer davantage de touristes et d’améliorer le niveau de vie des pêcheurs locaux.
Une galerie d’art à ciel ouvert
“C’est le fruit d’un projet d’échange artistique communautaire Vietnam – République de Corée lancé en mai 2016 par le Comité populaire de la province de Quang Nam, en collaboration avec l’ambassade de la République de Corée et quelques organisations non gouvernementales“, explique Dô Dinh Dông, chef du village.
Ayant pour message “L’art for a better community“ (littéralement : l’art pour une meilleure société), ce projet a été réalisé dans l’optique d’embellir le village, d’attirer davantage de touristes et d’améliorer le niveau de vie des pêcheurs locaux.
Une galerie d’art à ciel ouvert
Les artistes ont travaillé pendant vingt jours sous la chaleur étouffante du Centre pour apporter à Trung Thanh une nouvelle physionomie. Ils ont décoré les murs avec des paysages océaniques, mais aussi des scènes de la vie quotidienne des villageois. Certaines fresques ont été réalisées en 3D. Le village est devenu une galerie d’art à ciel ouvert. Les fresques le rendent plus joli aux yeux des touristes.
“C’est incroyable. C’est excitant de voir notre style de vie à travers ces fresques colorées. Je ne pouvais pas imaginer que notre dur quotidien serait si magnifiquement représenté sur nos murs“, confie Vo Ngoc Liêm, un villageois. Il poursuit : “Notre village est devenu célèbre à peine un mois après que les artistes sud-coréens et vietnamiens aient remplacé la poussière et la mousse des murs par ces œuvres magistrales“.
Un portrait gigantesque de ce pêcheur de 51 ans a été réalisé par des artistes sud-coréens alors qu’il était parti pêcher pendant deux nuits. “J’étais très occupé par mon métier. Mais les Sud-Coréens m’ont persuadé de leur remettre une de mes photos avant d’aller au large. De retour à la maison, j’ai été surpris de me voir sur le mur !“, explique-t-il.
Comme lui, Trân Thi Quy, 87 ans, est très heureuse de voir son chien sur le mur de sa maison. “Il vit avec ma famille depuis sa naissance. Je l’aime tellement. Il fait le tour du village tous les jours mais revient toujours dormir dans le foyer. Maintenant, son image est sur le mur, près de sa niche, et de nombreuses personnes prennent des photos“, partage-t-elle.
“C’est incroyable. C’est excitant de voir notre style de vie à travers ces fresques colorées. Je ne pouvais pas imaginer que notre dur quotidien serait si magnifiquement représenté sur nos murs“, confie Vo Ngoc Liêm, un villageois. Il poursuit : “Notre village est devenu célèbre à peine un mois après que les artistes sud-coréens et vietnamiens aient remplacé la poussière et la mousse des murs par ces œuvres magistrales“.
Un portrait gigantesque de ce pêcheur de 51 ans a été réalisé par des artistes sud-coréens alors qu’il était parti pêcher pendant deux nuits. “J’étais très occupé par mon métier. Mais les Sud-Coréens m’ont persuadé de leur remettre une de mes photos avant d’aller au large. De retour à la maison, j’ai été surpris de me voir sur le mur !“, explique-t-il.
Comme lui, Trân Thi Quy, 87 ans, est très heureuse de voir son chien sur le mur de sa maison. “Il vit avec ma famille depuis sa naissance. Je l’aime tellement. Il fait le tour du village tous les jours mais revient toujours dormir dans le foyer. Maintenant, son image est sur le mur, près de sa niche, et de nombreuses personnes prennent des photos“, partage-t-elle.
“Ma maison est visitée par des touristes qui viennent chaque week-end me parlent et prennent des photos. Ils posent des questions sur le chien, ma famille et, bien sûr, achètent quelque chose dans mon magasin - de l’eau, du poisson séché, des collations, des fruits ou même de la sauce de poisson locale“, dit-elle.
La vieille femme dépend toujours financièrement de ses enfants et de la maigre pension qu’elle reçoit du gouvernement, mais son sentiment de bien-être a considérablement augmenté.
“Je leur raconte des histoires de mon village, du commerce des poissons, de la sauce de poisson et je leur offre des fruits qui poussent dans le jardin. Tout sauf les bouteilles d’eau est fait ici“, partage-t-elle, le sourire aux lèvres.
Un projet qui dynamise le tourisme local
À quelques centaines de mètres de sa maison, Lê Thi Liên, 64 ans, gère un service de stationnement pour les véhicules ainsi qu’un café à l’entrée du village.
Elle fait savoir qu’elle gagne désormais environ 100.000 dôngs chaque jour en vendant de la sauce de poisson et des collations tout en vendant ou louant des chapeaux coniques.
“L’art a changé la vie de notre village“, commente Dô Dinh Dông. En plus d’avoir redonné une certaine vitalité au village, les fresques séduisent les touristes. D’autant plus qu’il s’agit du premier village de ce type au Vietnam.
Ce projet d’échange artistique entre le Vietnam et la République de Corée a permis de diversifier les sources de revenu des villageois et de lutter contre la pauvreté. Seulement six mois après sa mise en œuvre, le revenu moyen des villageois a presque doublé, passant de 1.000 dollars par an à 1.900 dollars. Par ailleurs, plus de 110.000 litres de sauce de poisson et 550 tonnes de fruits de mer frais ont été vendus quelques mois à peine après que les jolies fresques soient apparues dans le village. – CVN/VNA
La vieille femme dépend toujours financièrement de ses enfants et de la maigre pension qu’elle reçoit du gouvernement, mais son sentiment de bien-être a considérablement augmenté.
“Je leur raconte des histoires de mon village, du commerce des poissons, de la sauce de poisson et je leur offre des fruits qui poussent dans le jardin. Tout sauf les bouteilles d’eau est fait ici“, partage-t-elle, le sourire aux lèvres.
Un projet qui dynamise le tourisme local
À quelques centaines de mètres de sa maison, Lê Thi Liên, 64 ans, gère un service de stationnement pour les véhicules ainsi qu’un café à l’entrée du village.
Elle fait savoir qu’elle gagne désormais environ 100.000 dôngs chaque jour en vendant de la sauce de poisson et des collations tout en vendant ou louant des chapeaux coniques.
“L’art a changé la vie de notre village“, commente Dô Dinh Dông. En plus d’avoir redonné une certaine vitalité au village, les fresques séduisent les touristes. D’autant plus qu’il s’agit du premier village de ce type au Vietnam.
Ce projet d’échange artistique entre le Vietnam et la République de Corée a permis de diversifier les sources de revenu des villageois et de lutter contre la pauvreté. Seulement six mois après sa mise en œuvre, le revenu moyen des villageois a presque doublé, passant de 1.000 dollars par an à 1.900 dollars. Par ailleurs, plus de 110.000 litres de sauce de poisson et 550 tonnes de fruits de mer frais ont été vendus quelques mois à peine après que les jolies fresques soient apparues dans le village. – CVN/VNA