Un programme d’échange intitulé « Message vert de sous la terre vietnamienne » a eu lieu jeudi soir 13 mars à Hanoi en réponse à la Journée mondiale de prévention et de lutte contre les bombes et mines de l'ONU (4 avril).

Organisé par le Comité d’État de pilotage du Programme national d’action pour le règlement des conséquences des bombes et mines laissées par la guerre, cet événement a réuni, entre autres, le président du Front de la Patrie du Vietnam, M. Nguyên Thiên Nhân, et le ministre de la Défense, le général d’armée Phùng Quang Thanh.

La guerre a pris fin il y a près de 40 ans, mais ses conséquences qui demeurent sont nombreuses, notamment des centaines de milliers de tonnes de bombes et de mines qui ont toujours des effets terribles. Selon des statistiques sommaires, le pays compte plus de 100.000 victimes - morts ou blessés - de bombes et de mines, a souligné le président Nguyên Thiên Nhân.

Le programme d’échange a invité trois témoins qui sont l’enseignante Nguyên Thi Thai Hoà, d’une école primaire de la province de Quang Tri (localité très polluée par les engins datant de la guerre), le sous-colonel Nguyên Van Côc, du commandement du génie de l'Armée populaire du Vietnam, et le directeur de l’Organisation humanitaire belge APOPO, spécialisée dans le déminage, M. Richard Hartman. Ils ont raconté plusieurs histoires tristes causées par ces engins.

Pour nettoyer ces régions, le Vietnam a besoin d'investir des dizaines de milliards de dollars. Le temps nécessaire pour déminer devrait atteindre plusieurs centaines d’années, toujours d’après Nguyên Thiên Nhân. Aussi est-il nécessaire de concentrer toutes les ressources nationales et internationales pour neutraliser les bombes et mines.

Le peuple et le gouvernement vietnamiens ont besoin du soutien des gouvernements et des amis internationaux pour avancer dans le règlement des conséquences laissées par les bombes et mines. –VNA