Le Dr Suchada Jiamsiri,chef de la Division du SIDA et des infections sexuellement transmissibles (IST)du département, a déclaré que ce chiffre montre que les jeunes ont prêté moinsd'attention à la maladie et ont ignoré l'utilisation de préservatifs.
Il a déclaré que lesinfections parmi ce groupe d’âge constituent une tendance depuis plusieursannées. Les taux les plus élevés ont été observés parmi les professionnel(le)sdu sexe et le groupe des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes(HSH).
Elle a expliquéque le budget de l'État destiné à la gestion du VIH/SIDA a été réduit parce quela maladie n'est plus un problème aussi grave qu'autrefois, tandis que lefinancement étranger destiné à soutenir des projets locaux de prévention duVIH/SIDA a également diminué pour des raisons similaires.
Le Bureaunational de sécurité sanitaire (NHSO) est la principale organisation soutenantles politiques de prévention du VIH/SIDA. Il fournit plus de 10 millions depréservatifs gratuits par an, des médicaments pour prévenir les infections etdes tests associés dans les hôpitaux de Thaïlande.
Les expertsthaïlandais sont très préoccupés par la tendance des jeunes à considérer lepréservatif comme le dernier choix pour garantir des rapports sexuels protégés.
Selon le ministrethaïlandais de la Santé publique, plus de 561.000 personnes vivent avec le VIHen Thaïlande. Le gouvernement s'est joint à un engagement mondial visant àmettre fin au VIH/SIDA d'ici 2030, avec pour objectif de réduire les nouveauxcas d'infection à moins de 1.000 par an, contre 9.230 actuellement.
Conformément àl'engagement, le nombre de décès liés au VIH/SIDA devrait être inférieur à 4.000cas par an, contre 10.970 actuellement.
Selon le DrSuchada, fin 2022, environ 90 % des personnes vivant avec le VIH/SIDA en Thaïlandeconnaissaient leur statut.- VNA