La recherche de mesures pour régler le déséquilibre des sexes à la naissance au Vietnam a figuré au centre d'un séminaire organisé mercredi à Hanoi par le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales (Molisa) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA).

Selon la vice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, Nguyên Thanh Hoa, cette situation est dûe, essentiellement, à une conception arriérée sur la nécessité d'avoir un gaçon pour continuer la lignée et à la discrimination envers les femmes et les filles.

Les participants ont insisté sur le renforcement de la propagande pour changer la conscience de la population sur la position et le rôle des femmes et des filles.

Au Vietnam, l'écart du déséquilibre des sexes à la naissance est très inquiétant : 112,3 garçons pour 100 filles en 2012 contre 106,2/100 en 2009, affectant sérieusement la structure de la population dans le futur et causant de graves conséquences pour la société comme l'augmentation de l'inégalité des sexes dans le travail, de l'abus sexuel, de la traite des femmes...

Selon Mme Trân Thi Vân, responsable du bureau de l'UNFPA au Vietnam, le pays doit rehausser le rôle des femmes et des filles dans la société ainsi que leur position sociale et la conscience sur leur droits.

Les hommes et les garçons doivent participer activement à ce processus. Les dirigeants et les membres du Parti deviendront des modèles dans le renforcement de l'égalité des sexes, a-t-elle ajouté.

Le Vietnam a pris des mesures pour régler cette situation. Cependant, il faut renforcer la coopération intersectorielle, encourager la participation des organisations sociales, éliminer la discrimination envers les femmes et les filles qui constitue la raison principale du déséquilibre des sexes à la naissance. -VNA