Avec les privilèges accordés par le gouvernement vietnamien, l'agriculture, la sylviculture et la pêche représentent des secteurs potentiels de coopération entre le Japon et le Vietnam, selon Nobuo Kato, spécialiste du ministère japonais de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche.


Lors d'un colloque à Tokyo consacré aux investissements dans l'agriculture et le développement rural au Vietnam, cet expert a avancé des mesures propres au renforcement de la coopération bilatérale dans ces secteurs, telles que promotion du commerce, amélioration de la gestion de l'hygiène alimentaire, développement de nouveaux produits, intensification de la collaboration entre les organisations publiques et les investisseurs...


De son côté, Vu Van Tam, vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural du Vietnam, a saisi cette occasion pour présenter les avantages du pays, et notamment sa stabilité politique, l'abondance de sa main-d'oeuvre, et son emplacement géographique favorable au commerce. Il a également informé les investisseurs japonais des politiques et privilèges accordés par le gouvernement vietnamien aux investissements dans ces secteurs.


Le Vietnam s'intéresse particulièrement au développement agricole et rural, ainsi qu'à l'épanouissement des agriculteurs, a-t-il souligné, ajoutant que l'agriculture vietnamienne a enregistré lors de ces 20 dernières années une croissance constante de 4% à 5%.


Le Vietnam est à l'heure actuelle le 2è exportateur mondial de riz, et ses produits agricoles, sylvicoles et aquatiques sont déjà présents dans 150 pays, a-t-il affirmé lors de ce colloque organisé par son ministère, le Centre Asean-Japon et l'ambassade du Vietnam à Tokyo.


Selon le ministère vietnamien de l'Agriculture et du Développement rural, les investissements directs étrangers (IDE) dans l'agriculture, la sylviculture et l'aquaculture ne représentent que 3,3% du montant total des IDE enregistrés au Vietnam. -AVI