Au total,86 rebelles du Front moro de libération nationale (MNLF), neuf membresdes forces de sécurité, et quatre civils, ont été tués durant lescombats.
Le 9 septembre, au début de l'attaque de laville de Zamboanga par des rebelles du MNLF, quelque 70.000 personnesont été déplacées. Des centaines de personnes se sont retrouvés piégéssans pouvoir bouger de cette ville portuaire. Plusieurs sont retenus enotage par les membres du MNLF qui les utilisent comme boucliers humains.
Selon le porte-parole de l'armée, cette dernière aréalisé le 13 septembre des frappes aériennes et réussi à reprendrequelque 70 % des zones occupées par les rebelles dans les deux villagescôtiers proches de Zamboanga.
Le MNLF s'estimemarginalisé par les négociations en cours entre le gouvernement et lesgroupes séparatistes en vue de créer une région autonome dans le sud desPhilippines, région majoritairement musulmane du plus grand payscatholique d'Asie.
Bien que le MNLF ait signé un accordde paix avec le gouvernement en 1996, la guérilla indépendantiste, qui acommencé dans les années 1970, a fait 150.000 morts et déplacé descentaines de milliers de personnes.
L'Indonésie a déclarélundi souhaiter intervenir en tant que médiateur dans le conflit entrele gouvernement philippin et le MNLF.
Selon ladéclaration du ministre philippin des Affaires étrangères, MartyNatalegawa, la solution de la paix est l'unique choix pour legouvernement philippin comme pour le MNLF. Le gouvernement indonésienest prêt à rétablir l'ordre dans le sud des Philippines selon la demandedes parties concernées. -VNA