Lê, 28 ans, élève depuis 5 ans des pigeons. Chaque jour, il leurconsacre près de quatre heures. «Chaque colombophile a ses petitssecrets qu’il ne divulgue à personne, confie-t-il. Cela concerne aussibien la sélection des pigeons, l’alimentation que la méthoded’entraînement».
Lê Khai Dông, chef de l’Associationdes colombophiles du 8e arrondissement, a fait savoir que «pour avoirde bons oiseaux, l’éleveur ne doit pas trop regarder au temps passé et àl’argent dépensé. L’important est de sélectionner des pigeons en bonnesanté, de leur donner des aliments riches en lipides et d’appliquer debonnes méthodes d’entraînement.
Habituellement, lesoiseaux de 2,5 à 3 mois peuvent commencer à faire de longs vols. Audébut, on les lâche à 20 km. Et après, on allonge la distance».
Hô Chi Minh-Ville organise chaque année une dizaine de courses. Laplus longue est Dà Nang-Hô Chi Minh-Ville (environ 600 km). Avant,chaque oiseau est bagué et un tampon est appliqué sur une aile par lecomité d’organisation. Les meilleurs pigeons pourront se vendre entre 10et 30 millions de dôngs.
Selon Dang Quôc Binh, chefadjoint de l’Association des colombophiles du 8e arrondissement, lacourse de pigeons est pratiquée depuis longtemps en Espagne, auxPays-Bas, en Belgique, à Taiwan (Chine), en Thaïlande. Mais au Vietnam,notamment à Hô Chi Minh-Ville, ce loisir n’est apparu qu’il y a 20 ans.Les premiers oiseaux élevés ici étaient d’origine chinoise. Maismaintenant, on leur préfère les pigeons vietnamiens.
Dans les trois ans à venir, les membres de l’association compte faireparticiper certains de leurs oiseaux au concours One Loft en Thaïlande,puis ensuite à des compétitions internationales. - AVI
Cà Mau prend position contre l’utilisation illicite de la faune sauvage
Une campagne contre l’utilisation illicite de la faune sauvage a été lancée mardi 14 janvier par le Comité populaire du district d’U Minh dans la province de Cà Mau, dans le delta du Mékong, en collaboration avec Save Vietnam’s Wildlife (SVW).