
Lors du séminaire organisé par l'Université Hoa Sen et le journal Saigon Economic Times, ces derniers ont indiqué que la 4e révolution industrielle pose de nombreux défis aux compagniesvietnamiennes dans cette branche. Le besoin de main-d'œuvre qualifiée etadaptée à la tendance croissante de l’ère numérique est de plus en pluscriant. En outre, cette main d’œuvre qualifiée ou non pourraits’orienter vers des établissements de crédit étranger.
En particulier, pour Hô Chi Minh-Ville, la demande en ressourceshumaines dans le secteur financier et bancaire d'ici 2025 représente 5%(environ 15.000 employés) du total des demandes d’emploi; dans lequel,les employés au niveau universitaire et supérieur représente 80,4% de lademande de recrutement.
Selon Nguyên Hoàng Minh, directeur adjoint de la Banque d’État - Bureaude représentation à Hô Chi Minh-Ville, la ville compte actuellement plusde 97.000 fonctionnaires et employé(e)s travaillant dans les banques dela ville. Parmi eux, environ 10 à 15% ont des compétences élevées.Cependant, il est nécessaire pour ce réseau de s’étoffer à l’heureactuelle. En outre, avec la tendance du développement du numérique, lesbanques manquent également de personnel adapté dans ce nouveau domaine.
Trân Anh Tuân, directeur adjoint de l'Institut de recherche et deformation en économie internationale, directeur du Centre de prévisionsdes ressources humaines, a déclaré que dans les prochaines années, lesecteur financier et bancaire devrait placer le développement deressources humaines de qualité dans sa stratégie.
Selon Trân Anh Tuân, la majorité des diplômés ne satisfont que de 20% à25% des exigences professionnelles des banques. Par conséquent, presquetoutes les banques doivent prendre du temps à la formation de leursnouveaux employés. Certains secteurs spécialisés, comme lacybersécurité, manquent de personnel et les banques doivent engager desexperts étrangers pour consulter et mettre en application leurs projets.
Les enquêtes auprès des banques vietnamiennes montrent qu'il existeactuellement des postes où les recrutements sont délicats notamment engestion des risques et en gestion des investissements. La plupart desbanques commerciales de taille moyenne ne disposent pas de bonneséquipes de direction, ni de bons responsables de succursales. Leurslacunes sont la non-maîtrise des technologies de l’information et deconnaissances en langues étrangères.
Trân Anh Tuân a estimé que selon les prévisions, la demande enressources humaines de haut niveau augmenterait de 20% par an. Parconséquent, si les établissements de formation ne renforcent pas leurformation dans le domaine bancaire, la main-d'œuvre de haute qualitédans ce secteur sera gravement déficiente.
En ce qui concerne la formation des ressources humaines dans le secteurbancaire et financier au cours des prochaines années, les participantsont suggéré que les universités améliorent la qualité de leur formationet mettent en place les technologies dans la formation et les activitéséducatives dans les banques. -CVN/VNA