Près de 50 spécialistes vietnamiens et étrangers ont partagé leurs expériences et des technologies dans l'évaluation et le traitement de la pollution par la dioxine et les polluants organiques persistants (POP) au Vietnam, dans le cadre d'un séminaire tenu lundi dans la ville de Da Nang (Centre).

Cet événement, organisée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Fonds mondial pour l'Environnement (GEF), fait partie d'un projet de 5 millions de dollars lancé en 2010 par le PNUD et le GEF pour aider le Vietnam à atténuer les effets de la dioxine sur la santé publique et l'écosystème.

Le séminaire a présenté des méthodes d'évaluation de la dioxine, des technologies du traitement des POP ainsi que des problèmes posés par l'agent orange au Vietnam, les actions engagées pour surmonter les problèmes qu'il pose, des expériences du Vietnam dans l'évaluation et la gestion de la pollution par l'agent orange/dioxine et des POP...

Selon le directeur Le Ke Son, directeur du projet national du traitement de la pollution par la dioxine au Vietnam du ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement, le Vietnam est le pays qui fait face aux plus sérieux challenges que pose la dioxine.

Lors de ces quatre dernières décennies, la dioxine est toujours présente dans les zones contaminées, notamment l'aéroport de Bien Hoa, a-t-il estimé.

Selon M. Bakhodir Burkhanov, directeur adjoint du PNUD au Vietnam, en raison des reports dans le traitement de ce problème, la dioxine continue d'être la source de pollution la plus grave notamment sur le plan alimentaire.

En collaboration avec le gouvernement vietnamien, le PNUD continuera de soutenir les efforts de communication et de partages d'informations au sein des forums nationaux et internationaux sur ce sujet. - VNA