Le 9e SommetAsie-Europe (ASEM 9) constitue un évènement revêtant une significationimportante non seulement pour la coopération au sein de l'ASEM maisaussi pour la consolidation de la tendance au dialogue, à la coopérationet aux liens entre les deux continents et dans le monde.
C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général du Parti populairerévolutionnaire du Laos et président laotien Choummaly Sayasone lors del'ouverture de l'ASEM 9, lundi à Vientiane.
Prenant laparole à cette occasion, le Premier ministre laotien ThongsingThammavong a affirmé qu'ayant pour thème "Amitié pour la paix,partenariat pour la prospérité", l'ASEM 9 discutera de mesuresimportantes pour renforcer la coopération dans le maintien de la paix etde la stabilité, l'accélération du rétablissement économique et del'adaptation aux défis globaux.
Auparavant, ChoummalySayasone et Thongsing Thammavong ont présidé une cérémonie d'accueilofficielle en faveur des dirigeants et des chefs des délégations despays membres de l'ASEM, des présidents du Conseil européen et de laCommission européenne et du secrétaire général de l'ASEAN.
Après la cérémonie d'accueil, les dirigeants ont assisté à la cérémonied'adhésion de trois nouveaux membres à l'ASEM que sont Bangladesh,Suisse et Norvège.
Lors de la première réunion à huisclos intitulée "Les problèmes économiques et financiers", les dirigeantsont affirmé leur détermination de créer une nouvelle force motrice pourla coopération entre les deux continents, pour une croissance rapide,durable, égale et harmonieuse.
Ils ont mis l'accent surla coopération financière, le renforcement de la connexion, lafacilitation du commerce et de l'investissement, la création d'emploi,la reprise de la confiance du marché, l'intensification de latransparence et la réforme du système financier.
Lesparticipants ont soutenu les mesures du Sommet de G20 à Loc Cabos sur lerenforcement de la croissance, la création d'emploi et le changement dumodèle de croissance, et se sont accordés pour poursuivre les effortsde réforme de la gouvernance économique mondiale et des institutionsfinancières internationales, en tête Fonds monétaire international (FMI)et Banque mondiale, en élevant la voix et le rôle des économiesnouvellement émergentes et en développement, et en soutenant le systèmecommercial multilatéral et le succès du cycle de Doha.
Prenant la parole à cette occasion, le Premier ministre Nguyên Tân Dung asouligné la nécessité d'avancer la coopération et les liens régionaux.
Le dirigeant vietnamien a demandé à l'ASEM de créer unenouvelle force motrice pour sa coopération économique à travers lacoordination plus étroite des politiques économiques et financières, lamise en oeuvre de ses "Plan d'action de facilitation du commerce" et"Plan d'action pour la promotion de l'investissement", la reprise dumécanisme de la Conférence des ministres de l'Economie de l'ASEM qui esten rupture depuis dix ans.
L'ASEM doit s'intéresser auxproblèmes de développement, aux programmes de liens régionaux etinterrégionaux, au raccourcissement des écarts de développement, à lagarantie de l'égalité des bénéfices entre les pays développés et ceux endéveloppement, la modification du modèle de croissance et ledéveloppement de l'économie verte, notamment dans l'agriculture et ledéveloppement rural, a-t-il poursuivi.
Avec sespotentiels et sa position, l'ASEM doit contribuer à réformer le FMI etles institutions financières internationales, à favoriser le rôle deséconomies nouvellement émergentes et des pays en développement.
Nguyên Tân Dung a informé de la détermination du Vietnam de stabiliserl'économie, de maîtriser l'inflation, d'améliorer l'environnementd'investissement, de développer la production et les affaires, derenouveler le modèle de croissance, d'assurer le bien-être social et decontribuer aux efforts communs de la région et du monde. -AVI

Les exportations thaïlandaises pourraient chuter en raison de nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis
Selon les prévisions de l'Université de la Chambre de commerce thaïlandaise (UTCC), la Thaïlande pourrait perdre jusqu'à 200 milliards de bahts (6,14 milliards de dollars) en valeur d'exportation cette année si les États-Unis imposaient de nouveaux droits de douane compris entre 25 et 36 % sur les produits thaïlandais.