Le gouvernement vient de publier la Résolution 01/NQ-CP sur les tâches et mesures de direction du plan de développement socioéconomique et les prévisions budgétaires de l’année 2015.

L’objectif général du Plan de développement socioéconomique de 2015, approuvé par l’Assemblée nationale, est comme suit : renforcer la stabilité des fondamentaux macroéconomiques; se concentrer sur le règlement des difficultés dans les activités de production et de commerce; réaliser des «percées » stratégiques dans la restructuration économique, la mutation du modèle de croissance, l’amélioration de la compétitivité; cibler une croissance plus élevée qu'en 2014; continuer de développer les secteurs socio-culturel, éducatif, scientifique, technologique, de protéger l’environnement et d’améliorer la vie de la population; intensifier les réformes administrative, judiciaire, la lutte contre la corruption et le gaspillage; renforcer la défense nationale, la sécurité, l’ordre social; améliorer l’efficacité des affaires extérieures, de l’intégration au monde et de la coopération internationale.


Les indices principaux de 2015 sont une augmentation du PIB de 6,2%, de la valeur des exportations de 10%, une croissance de l’indice des prix à la consommation (IPC) de 5%, un total d'investissements au développement social représentant 30-32% du PIB, une baisse du taux de foyers pauvres de 1,7-2 points, la création de 1,6 million d’emplois.


Le gouvernement a demandé aux ministères, organes centraux, comités populaires des villes et provinces de réaliser les politiques monétaires d’une manière autonome et souple, les politiques budgétaires resserrées, économes et efficaces, de contrôler l’inflation, d’assurer la stabilité des fondamentaux macroéconomiques, d’accélérer la croissance économique et de soutenir le développement des marchés financier et boursier afin d’augmenter la capacité de mobilisation des fonds au développement.

Le gouvernement a demandé également au ministère des Finances de coordonner ses actions avec les autres ministères, organes et localités dans la gestion du budget et le décaissement de manière raisonnable, d’éviter tout gaspillage. Le ministère du Plan et de l’Investissement doit concentrer les fonds aux ouvrages importants pour qu’ils soient achevés cette année et mis au plus tôt en service. Il faut accélérer le décaissement des fonds d’investissement pour le développement et assurer le fonds de contrepartie pour les projets soutenus par les aides publiques au développement.

Le gouvernement souligne la nécessité d'un bon contrôle du marché et des prix, conformément à l’objectif de maîtriser l’inflation. Il faut assurer l'équilibre entre l'offre et la demande.

Le ministère de l’Industrie et du Commerce doit prendre des mesures afin d'intensifier les exportations, élargir les débouchés, mieux exploiter les marchés actuels et potentiels pour les marchandises à haute valeur ajoutée. Il faut être plus actif et autonome dans la participation aux négociations des accords de libre-échange et des accords commerciaux, ce afin d’ouvrir de nouveaux débouchés aux marchandises agricoles, sylvicoles et aquacoles.

Le pays s'efforcera d'abaisser le taux de créances douteuses à moins de 3%. Le gouvernement a demandé à la Banque d’Etat en collaboration avec d’autres ministères, organismes et localités de favoriser l’accès aux crédits des entreprises et coopératives afin de développer la production et le commerce, les aider à se moderniser et à investir dans les secteurs potentiels.

Il faut renforcer la supervision, le contrôle des créances douteuses et de la qualité des crédits, continuer à intensifier la restructuration des entreprises publiques, du secteur agricole, le développement des industries appliquant les progrès scientifiques et technologiques, encourager les industries auxiliaires, les énergies renouvelables, les technologies de l'information, les biotechnologies, l’exploitation pétrolière et le raffinage.

Enfin, le gouvernement a souligné les mesures pour garantir le bien-être social, améliorer le niveau de vie des habitants, baisser la surcharge dans les hôpitaux. Le gouvernement a demandé au ministère de la Santé d’améliorer la qualité des consultations et traitements médicaux, de renforcer la médecine préventive.-VNA