L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé mardi, à Genève, le lancement, dans le cadre de la partie consacrée aux questions humanitaires lors de la session de fond du Conseil économique et social (ECOSOC), de son Répertoire sur la réduction des risques de catastrophes et la résilience.

Patrice Quesada chargé de la transistion et de la réadaptation au sein du Département des opérations et des situations d’urgence de l’OIM, a indiqué à la presse que le Répertoire de l’OIM sur la réduction des risques de catastrophes et la résilience fournit pour la première fois une analyse en profondeur de l’interaction entre les catastrophes et la mobilité. Le document définit le rôle fondamental que la mobilité humaine a joué dans l’élaboration de la résilience et montre les causes de la vulnérabilité des communautés à risque.

Entre 2008 et 2012, quelque 140 millions de personnes à travers le monde ont été déplacées par les événements violents, y compris les séismes et les inondations, selon le Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC). Les déplacements étaient l’une des conséquences les plus visibles, directs et dramatiques des catastrophes naturelles.

De récents chiffres fournis par l’IDMC ont également montré que 32 millions de personnes ont voyagé l’année dernière à la suite de conflits internes. Ainsi, selon l’OIM, les récentes inondations dans le nord de l’Inde et du Népal en raison de la mousson, ainsi que celles observées récemment en Europe de l’Est, illustrent le lien entre le changement climatique et l’aggravation de la situation. - VNA