A partir du 9 avril, la Circulaire N°7 de la Banque d'Etat sur les prêts en devises étrangères des organisations de crédit entrera en vigueur, u n coup d'audace en vue de limiter les manifestations de dollarisation de l'économie du pays.

Cette décision vise encore à contrôler plus étroitement les activités de crédit de devises étrangères, conformément à la capacité de mobilisation de capitaux en devises étrangères au sein du pays des organismes de crédit, et de limiter les prêts de devises étrangères pour les importations qui ne sont pas encouragées.

Dans cet esprit, le nombre de groupes de clients autorisés à bénéficier de prêts des devises étrangères, a été réduit à deux au lieu de cinq. Le premier groupe sont des particuliers, des entreprises qui auront accès aux prêts pour le paiement de l'importation de produits et de services. Le 2e groupe concerne ceux qui ont les projets de production et de commerce pour l'exportation.

Cette circulaire stipule que pour bénéficier de n'importe quel prêt en devise étrangère de la part de la banque, il faut avoir un accord du Gouverneur de la Banque d'Etat.

Ainsi, en comparaison avec les règlements sur le crédit de devises étrangères précédemment en vigueur, la Banque d'Etat a enlevé trois groupes de clients qui demandaient les prêts pour le paiement d'avant terme à l'étranger, pour l'investissement à l'étranger et les projets d'exportation.

Ces derniers temps, avec l'existence du marché libre de devises étrangères, un grand volume de devises étrangères est gardé chez la population. La publicité, l'affichage, la fixation de prix et le paiement en devises se voient partout.

Cela provoque non seulement de l'instabilité sur le marché des devises, des difficultés dans la direction des politiques monétaires, la fixation du taux de change de la banque d'Etat, mais encore des obstacles pour les organes concernés dans le contrôle et l'enrayement des activités d'affaires illégales.

Pour exécuter la Résolution gouvernementale N°11/NQ-CP sur la maîtrise de l'inflation, la stabilité macroéconomique et l'assurance du bien-être social, la banque d'Etat, en collaboration avec les organes concernés renforce le contrôle, la supervision de l'observation des règlements sur l'échange des devises, le commerce de l'or et sanctionne comme il se doit les endroits où est pratiqué le commerce de devises étrangères sans autorisation. Grâce à quoi, les activités d'échange des devises sur le marché libre ont été interrompues.

Cependant, selon les experts, pour éliminer le marché libre des devises et diminuer graduellement la psychose qui consiste à aller systématiquement chercher refuge dans le dollar américain, il faut mettre en oeuvre des solutions synchroniques et intégrales afin d'augmenter la convertibilité du dong vietnamien. Il s'agit du maintien d'une croissance économique durable, de l'amélioration de la compétitivité des produits et services du Vietnam, la direction dynamique du taux d'intérêt et du taux de change pour la maîtrise de l'inflation, la stabilité monétaire, le développement solide du marché financier en vue de répondre à la demande d'échange de l'économie nationale.

Dès maintenant, outre le renforcement du contrôle et du traitement des activités du commerce illégal de devises, le système bancaire doit assurer à temps un volume suffisant pour les besoins des particuliers dans les études, le tourisme et les soins de la santé à l'étranger... et veiller davantage à la politique du taux d'intérêt.

A long terme, le directeur chargé du développement et des affaires de la société boursière Dong A, Lawrence Wolfe, a estimé qu'il faudrait réduire le déficit commercial pour accroître les réserves en devises. - AVI