Après les hauts et les bas du métier de séchage des kakis, des experts japonais ont transféré une nouvelle technique : kaki suspendu au hameau Dat Lang, commune de Xuan Truong, en banlieue de la ville de Da Lat.
Grâce à cette technologie, l’ancien village des plaqueminiers spécialisé dans le séchage des kakis est ressuscité, contribuant à faire augmenter la valeur de ces fruits et les revenus des habitants locaux.
Une immense structure métallique de plusieurs mètres de haut est là pour les accueillir. Là, ils sèchent en hauteur, sous un petit toit transparent qui permet de laisser filtrer le soleil tout en les protégeant de la pluie.
Après une période de 20 à 25 jours, les kakis suspendus ont perdu près de la moitié de leur volume et pris une couleur foncée, et conservent toujours un goût très sucré, doux et savoureux.
Plus le fruit est petit, plus le temps à sécher est court. Avec le beau temps, six kg de fruits frais donnent un kg de fruits séchés.
Après avoir été mis dans des sacs sous vide, les kakis restent orange.
Ces fruits sont bien consommés à Ho Chi Minh-Ville, Khanh Hoa, Da Nang… Lors du Tet traditionnel, les besoins des consommateurs sont grands, la demande dépassant même parfois l’offre. -Vietnamplus