Leministre Le Minh Hoan a souligné que le passage de l'exportation non officielleà l'exportation officielle est une révolution qui nécessite de la persévérance,de la volonté et de la préparation de l'ensemble des systèmes de production etde commerce.
NguyenQuoc Toan, directeur du Département de transformation et du développement desmarchés du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a déclaré quela Chine, l'un des plus grands importateurs de produits vietnamiens, renforcele contrôle sur les produits non exportés via les canaux officiels. Compte tenude cela, certains produits agricoles du Vietnam comme le durian et le fruit dela passion, qui ont longtemps été expédiés par les frontaliers, ne peuvent plusentrer sur ce marché.
Ledirecteur de la sarl Huy Long An, Vo Quan Huy, a souligné que la Chine anormalisé les importations, mais que les entreprises vietnamiennes ne semblentpas encore prêtes.
Bienque le Vietnam possède de nombreux produits en demande en Chine, pour réussir àexporter vers ce marché, les entreprises doivent améliorer leurs mesurescommerciales pour répondre aux exigences de l'importateur, a-t-il noté.
DinhCao Khue, président du Conseil administratif de la compagnie par actions desaliments Dong Giao (DOVECO), a souligné la nécessité de passer à l'exportationofficielle dès que possible, car chaque problème commercial deviendratransparent à ce moment-là.
Ila appelé le ministère de l'Agriculture et du Développement rural à secoordonner avec le ministère de l'Intérieur pour consolider les associationsprofessionnelles, car certaines d'entre elles travaillent de manière inefficaceet n'ont pas saisi les informations sur le marché.
Pendantce temps, le vice-secrétaire général de l'Association vietnamienne desexportateurs et producteurs de produits aquatiques (VASEP), Nguyen Hoai Nam, anoté que la Chine est un grand marché avec des exigences strictes, de sorte quela gestion de la qualité des exportations devrait être systématique, tout commela façon dont le Vietnam exporte des marchandises vers des marchés tels quel'UE et le Japon.
Ila également recommandé que les secteurs soient impliqués et que le rôle desministères, des entreprises et des localités soit identifié afin d'aider lesentreprises à accéder à l'information.
Enoutre, il est nécessaire d'investir davantage dans la conservation des produitsagricoles, et l'État devrait mettre en place des politiques foncières et decapital favorables pour attirer les investissements dans ce domaine, a ajoutéNguyen Hoai Nam.
Lavaleur d’import-export des produits agro-sylvicole et aquatiques entre leVietnam et la Chine a atteint 12,6 milliards de dollars en 2021, en hausse de18,39% sur un an. Il s'est établi à plus de 1,83 milliard de dollars au coursdes deux premiers mois de 2022, en baisse de 1,7%, dont 1,3 milliard de dollarsd'exportations du Vietnam (en baisse de 7,4%) et 515 millions de dollarsd'importations en provenance de Chine (en hausse de 16,6%), selon le ministèrede l'Agriculture et du Développement rural. - VNA