Un remorqueur chinois endommage un navire vietnamien
Le remorqueur Xin hai 285 est rentré dans le bâbord du navire vietnamien, lui occasionnant des dégâts.
Malgré tout, les forces chargées de l'application de la loi du Vietnam
ont poursuivi leur mission de 10 à 12 milles de la plate-forme
pétrolière Haiyang Shiyou-981 afin d'exiger de la Chine de se retirer
des eaux vietnamiennes.
Nombre de navires d'escorte
chinois ont suivi de près des navires vietnamiens à une distance de 20 à
70 mètres, en étant prêts à les percuter pour les empêcher d'approcher à
la plate-forme.
Lundi, la Chine maintenait de 117 à 121
navires de toutes catégories, dont 42 à 44 des garde-côtes, 14 à 15 de
transport, 18 à 19 remorqueurs, 38 navires de pêche et 5 bâtiments
militaires.
Les bateaux de pêche du Vietnam ont continué
leurs activités normales dans leur pêcherie traditionnelle Hoang Sa sur
une route Ouest-Sud-Ouest, à environ 35 à 40 milles de la plate-forme.
Ils ont été perturbés par 38 navires de pêche chinois soutenus par deux
navires des garde-côtes immatriculés 46102 et 46106.
Du 3
mai au 5 juin, les navires d’escorte chinois ont attaqué avec des
canons à eau et délibérément percuté les navires vietnamiens en mission,
blessant 12 surveillants de la pêche et endommageant 24 navires, parmi
lesquels figurent 19 de la Surveillance des ressources halieutiques du
Vietnam et 5 autres du Garde-côte du Vietnam.
Plus
gravement encore, le 26 mai 2014, un bateau de pêche chinois a télescopé
puis coulé un bateau de pêche vietnamien dans une pêcherie
traditionnelle de l’archipel de Hoang Sa du Vietnam. Les navires chinois
ont transpercé le premier juin le navire CSB 2016 de la Garde-côte du
Vietnam et embouti le 7 juin le navire KN-635 de la Surveillance des
ressources halieutiques du Vietnam.
Ces actions chinoises
ont gravement violé la souveraineté du Vietnam, le droit international,
dont la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, et
la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) dont
la Chine est partie. Elles affectent la sécurité et la sûreté maritime
en Mer Orientale, et nuisent à la paix, à la stabilité et à la
coopération dans la région et le monde. - VNA