Cet événement a étéconjointement organisé par la Croix-Rouge du Vietnam, le Réseau desjeunes vietnamiens pour la prévention et la lutte contre le VIH/Sidaavec le soutien financier de la Croix-Rouge américaine, de la Fédérationinternationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge(FISCR), et de l'Association de Santé familiale (PSI).
Ces dernières années, avec l'aide de la FISCR, la Croix-Rouge américaineet d'autres organisations, la Croix-Rouge du Vietnam a créé des groupesde prévention et de lutte contre le VIH/Sida qui ont donné des conseilsou aidé chaque année plus de 10.000 séropositifs, a souligné levice-président de la Croix-Rouge du Vietnam, Nguyen Huu Hong.
Pour mener à bien les prochaines activités de prévention et de luttecontre le VIH/sida, la Croix-Rouge du Vietnam élaborera un programmeintersectoriel de lutte contre le sida, sensibilisera davantage lapopulation, en particulier les jeunes et les adolescents, sur les voieset risques de contamination ainsi que sur les mesures préventives, touten maintenant les activités du programme de lutte contre le VIH/sida misen oeuvre dans les villes et provinces de Hanoi, de Hai Phong, de ThaiNguyen et de Son La (Nord).
Une soirée artistique aensuite eu lieu sur le thème "Vous et moi travaillons ensemble pour neplus voir de nouveaux séropositifs". Des conseils et des tests de VIHgratuits ont également été donnés.
A l'occasion de laJournée mondiale du sida 2013, l'ONU a félicité le Vietnam pour sesprogrès dans cette lutte et a appelé à des actions concrètes afind'investir plus efficacement dans celle-ci en vue d'atteindre lesobjectifs nationaux comme internationaux fixés en la matière.
Selon le docteur Kristan Schoultz, directrice nationale du Programmecommun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) pour le Vietnam, cesdernières années, le Vietnam a considérablement généralisé l'applicationdu programme de traitement par antirétroviraux, ce qui a contribué àréduire le nombre de nouveaux cas de séropositivité. L'épidémie du VIHmarque le pas désormais. Fin 2012, le taux de séropositifs parmi lesjeunes toxicomanes était de 11 %, mais il s'élevait à 50 % pour lesgrandes villes, et celui chez les prostituées, à 2,7 % en moyenne dansl'ensemble du pays.
L'Organisation mondiale de la Santé aappelé le Vietnam à faire de plus gros efforts pour que les groupes àhaut risque puissent avoir accès aux services de prévention du VIH.
Selon le docteur Takeshi Kasai, représentant de l'OMS au Vietnam, leVietnam devra avancer des initiatives afin de maintenir les activités deprévention et de lutte contre cette maladie mortelle. -VNA