Le ministère de la Santé, en collaboration avec le Comité populaire de la ville de Can Tho (Sud), a organisé samedi un meeting sur le thème "S'orienter vers zéro nouvelles infections au VIH'' en écho à la Journée mondiale anti-sida 2012 (1er décembre), avec la participation de 3.000 habitants locaux.

Selon le vice-ministre de la Santé Nguyen Thanh Long, la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre le VIH/Sida au Vietnam jusqu'à 2020 et sa vision à 2030 a indiqué que le VIH/Sida restait un risque majeur pour la santé des gens ainsi que l'avenir de la nation.

Ces 20 dernières années, le Vietnam a obtenu de nombreux succès en matière de prévention et de lutte contre le VIH/Sida, parvenant à maîtriser son expansion.

Cependant, la propagation du VIH se poursuit de façon imprévisible, ce qui peut conduire à une nouvelle explosion si il n'y a pas de mesures efficaces. Le nombre de nouveaux séropositifs chaque année est estimé à 10.000.

De plus, les infections via les relations sexuelles et la transmission de la mère à l'enfant ont tendance à augmenter. Les connaissances générales de la population sur cette maladie et les mesures de prévention restent limitées, en particulier dans les régions reculées, et beaucoup de personnes contaminées souffrent de discrimination.

Le directeur du Programme des Nations unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) au Vietnam, Tony E. Lisle, a affirmé que la communauté internationale se félicitait des efforts du Vietnam pour faire reculer de manière durable le VIH/Sida et que l'ONUSIDA et d'autres organisations internationales se tenaient à ses côtés pour prévenir et réduire la maladie à travers différentes mesures.

Selon des données du Département de la prévention et la lutte contre le sida du ministère de la Santé, le Vietnam compte 206.435 personnes infectées et 62.073 décès de cette maladie. Au cours des neuf premiers mois de cette année, 8.560 nouveaux cas ont été dépistés et 850 sidéens sont morts. -AVI