Kuala Lumpur, 4 juillet (VNA) - L'ex-Premier ministremalaisien, Najib Razak a été inculpé de corruption mercredi, aulendemain de son arrestation dans le cadre d'un scandale financierqui a contribué à sa chute après neuf ans de pouvoir.
L'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak (au centre) se présente au siège de la Commission anti-corruption de la Malaisie à Putrajaya. Photo: AFP/VNA M. Najib est accusé d'avoir accepté un pot-de-vin de 42millions de ringgit (10,5 millions de dollars) et de trois autres délits d'abusde confiance dans ses ancienspostes de Premier ministre et de ministre des Finances.
Il encourt jusqu'à 20 ans de prison pourchaque chef d'inculpation. Cependant, il a plaidé non coupable de cesaccusations, liées à la société SRC International, qui était à l'origineune filiale énergie de 1MDB, fonds souverain créé par M. Najib à sonarrivée au pouvoir en 2009 et aujourd'hui fortement endetté.
Le tribunal a exigé que l'ex-Premier ministre, qui a été libérésous caution plus tard dans la journée, remette ses deux passeports malaisiens.Le procès devrait avoir lieu début février 2019.
Cette affaire de détournements de grande ampleur alargement contribué à la défaite cinglante aux législatives en maide l'ancienne coalition qui était au pouvoir depuis 61 ans etdirigée par M. Najib.
Peu après que ce dernier a quitté le pouvoir, la policeavait révélé avoir saisi des centaines de cartons contenant dessacs à mains de luxe remplis d'argent et de bijoux, lors deperquisitions dans le cadre de l'enquête pour détournements defonds visant celui qui fut Premier ministre de 2009 à mai 2018.
Le nouveau gouvernement issu des législatives du 10 mai,dirigé par le Premier ministre Mahathir Mohamad, 92 ans, avaitannoncé qu'il souhaitait récupérer les fonds détournés de 1MDB.
L'affaire 1MDB fait l'objet d'enquêtes dans plusieurspays, notamment à Singapour, en Suisse et aux Etats-Unis.-VNA