
Dans uneinterview accordée à l'Agence vietnamienne d’Information (VNA), le Dr KidongPark a précisé que l'OMS avait demandé le 4 août dernier une pause temporairedes doses de rappel jusqu'à fin septembre, afin d'atteindre au moins 10% de lapopulation de toutes les pays sont immunisés.
Parallèlement, ila déclaré que la mise en œuvre d'injections de rappel de vaccins contre lecoronavirus devrait être basée sur des preuves scientifiques.
Il a révélé quel'OMS surveille de près les études sur la nécessité de doses de rappel etcontinue de surveiller de nouvelles preuves et de mener des évaluations,reconnaissant que la mesure peut être utile pour les populations vulnérables,afin d'accroître l'efficacité de la prévention de la pandémie à l'avenir.
Sur les aspectséthiques, il a souligné qu'il faut s'assurer que tous les pays atteignent destaux élevés de couverture de la première injection pour leurs citoyens, et dela seconde pour les groupes prioritaires tels que le personnel de santé et lestravailleurs en première ligne, après avoir souligné l'inégalité d'accès auxvaccins dans le monde.
Concernant lespropositions de diverses sociétés pharmaceutiques sur les vaccins pour lesenfants de plus de trois ans, il a souligné la nécessité d'examinerattentivement les preuves car la dose administrée aux mineurs peut êtredifférente de celle administrée aux adultes.
Selon le Dr Kidong Park, à ce jour, seul le vaccin Pfizer/BioNTech a été recommandé par leGroupe consultatif stratégique d'experts sur la vaccination (SAGE) de l'OMSpour les enfants âgés de 12 à 18 ans, et approuvé dans la liste d'utilisationd'urgence de l'organisation mondiale.
Il a préciséqu'une fois les données des tests injectables contre le coronavirus chez les enfants,les autorités de chaque pays évalueront et réviseront l'autorisation de ces vaccins,tandis que l'OMS travaillera également à la mise à jour des recommandations etde la liste d'urgence.- VNA