Cette année marquera un changement important pour l’industrie sucrière,avec la distribution du quota à 81.000 tonnes de sucre au taux d’impôtpréférentiel de 25% pour le sucre roux, et de 40% pour le sucre raffiné,contre respectivement 80% et 85% normalement.
Alors quela politique protectionniste de l’Etat profite depuis de longues annéesà l’industrie sucrière, cette dernière présente maintes faiblesses dontquatre problèmes majeurs concernant le prix de revient du sucre, lesrelations entre agriculteurs et usines sucrières, le mode decommercialisation, et enfin l’Association des sucriers, déplore levice-ministre de l’Industrie et du Commerce, Nguyen Cam Tu, chargé ducommerce frontalier et également secrétaire général du Comité depilotage intersectoriel sur l’intégration économique au monde.
Dans son article sollicitant le renouvellement du secteur sucrier, levice-ministre Nguyen Cam Tu a mentionné notamment les faiblesses del’Association des sucriers sans négliger la responsabilité desorganismes gestionnaires dont ceux dépendant du ministère de l’Industrieet du Commerce.
Ces dernières années, l’Association dessucriers et les entreprises sucrières ne s’intéressaient pas assez auxtravaux d’études pour le renouvellement et le développement du secteur.L’association et les entreprises n’ont pas accordé d’importance à lagénéralisation de nouvelles variétés de cannes à sucre à haut rendementet à l’assistance des agriculteurs dans la technique de culture moderne.Le rendement de la culture de cannes à sucre du Vietnam est de 60tonnes par hectare, tandis que celui de Thaïlande est de près de 100tonnes/ha. Autre triste réalité, depuis plusieurs années, les 90millions de consommateurs vietnamiens doivent acheter du sucre parfoisdeux fois plus cher que sur le marché mondial.
Concernant la production du sucre, les hautes technologies de productionne sont pas généralisées afin d’augmenter la productivité et d'éviterle gaspillage des matières premières. Quant à l’écoulement et àl’exportation des produits sucriers, les producteurs ne sont ni parvenusà organiser leur propre réseau de distribution, ni à maintenir lesrelations commerciales directes avec les partenaires étrangers. Enrevanche, elles dépendent des intermédiaires pour exporter leursproduits.
Au sein de l’Association des sucriers, lesrelations entre les membres sont insuffisantes et inefficaces pour ledéveloppement du secteur. Les activités de l’association lato sensu nesont pas à la hauteur de celles d’autres secteurs commetextile-habillement, chaussures, riz et café.
Pourremédier à tous ces problèmes, le secteur sucrier doit se renouvelerdans les plus brefs délais. Ce renouvellement doit être réalisé ensemblepar les organismes de gestion de l’Etat, l’Association des sucriers,les entreprises sucrières, a souligné le vice-ministre Nguyen Cam Tu.
L’ouverture économique et l’intégration au monde apportent desopportunités mais aussi des défis. Ce qui implique que le gouvernement,les entreprises, associations de métier et secteurs de production dontl’industrie sucrière procèdent à leur renouvellement pour ledéveloppement durable. Il en va de la réussite ou de l'échec duprocessus d’intégration au monde du secteur.-VNA

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