Une bonne centaine dechercheurs et de représentants d’organisations religieuses du Vietnam sesont réunis jeudi 25 septembre à Hanoi pour un colloque sur le thème"la religion et la vie religieuse au Vietnam - les expériences del’Europe et du Vietnam en matière de liberté religieuse".
L’événement, organisé par la Commission des affaires religieuses dugouvernement vietnamien et la Délégation de l’Union européenne (UE) auVietnam, s’insère dans le cadre du programme d’assistance au dialoguestratégique Vietnam-UE.
"La liberté religieuse estnon seulement inscrite dans la Constitution du Vietnam, mais surtoutconcrétisée dans les faits. L’Etat vietnamien reconnaît de nombreusesreligions", a indiqué le vice-ministre de l’Intérieur et chef de laCommission des affaires religieuses du gouvernement, Pham Dung.
"Quand aux activités religieuses, elles connaissent un essorremarquable, tout à fait encouragé et soutenu par les autorités. On nepeut d’ailleurs que se féliciter de constater que les communautésreligieuses participent activement au dévelopement de la nation", a-t-ilpoursuivi.
Selon le vice-ministre Pham Dung, leVietnam compte actuellement 14 religions, 38 organisations religieuses,plus de 24 millions de fidèles ou un quart de la population , 78.000dignitaires religieux et plus de 23.000 établissements de culte.
Plusieurs chercheurs venus de l’UE ont partagé des expériences enmatière de liberté religieuse et de laïcité. "L’Union européenne prônela diversité des religions et la laïcité", a déclaré Delphine Malard,première secrétaire et directrice de la Section politique, informationet communication de la Délégation de l’UE au Vietnam.
"Pour nous, la liberté de pensée, la liberté religieuse à fortiori,est un droit absolument fondamental de l’être humain. L’Europe atoujours milité pour le respect de la liberté religieuse, c’est l’un desaxes fondamentaux de sa politique extérieure", a-t-elle souligné. - VNA
Affaire de Lê Trung Khoa: mise en examen et détention provisoire d’un homme pour propagande anti-étatique
Le 6 décembre, le ministère de la Sécurité publique a indiqué que l’Agence d’enquête en matière de sécurité (relevant du ministère) avait émis une décision de mise en examen, un mandat d’arrêt aux fins de détention provisoire et un mandat de perquisition à l’encontre de Pham Quang Thien pour « fabrication, détention, diffusion ou propagande d’informations, de documents visant à s’opposer à l’État de la République socialiste du Vietnam », conformément à l’article 117 du Code pénal.