Avecl’indétrônable football, certaines disciplines sportives ont la cote enété auprès des jeunes. Le basket-ball, la natation, le badminton, letennis de table, mais aussi le patinage sur glace comptent chaque annéedavantage d’adeptes dans la mégapole du Sud.
Il est07h00 du matin au palais omnisport Nguyên Du. Des voix d’enfantss’élèvent, en même temps que les crissements des baskets sur le parquet.Le cours est animé par Pham Gian Tu, ancien joueur de la sélectionnationale de basket-ball dans les années 90.
«Cesdernières années, le basket-ball s’est développé fortement à Hô ChiMinh-Ville, confie Pham Gian Tu. Nos cours sont souvent pleins. Cet été,chaque session accueille entre 60 et 70 élèves réguliers. Les enfantssont ravis et leurs parents également».
Du sport pour stimuler la croissance
D’après Tu, tous les parents souhaitent que leur progénitures’épanouisse pleinement, notamment sur le plan physique. Devenir le plusgrand possible est le nouveau leitmotiv des parents vietnamiens. Raisonpour laquelle, ils inscrivent leurs enfants à des cours de sport censésstimuler et optimiser leur croissance comme le volley-ball, lebasket-ball ou encore la natation.
Chaque matin, lesterrains de basket dans les complexes sportifs locaux, les universitésou même les lycées sont remplis de joueurs de tous niveaux. Idem au clubdes sports scolaires de l’arrondissement de Phu Nhuân, où des centainesde jeunes viennent assouvir leur soif de jeu. «Les pratiquants sontquatre fois plus nombreux qu’en 2012. À l’époque, seule une centained’enfants, 200 peut-être au maximum, venaient tester leur adresse»,insiste Dang Quang Vinh, le directeur du club.
Cette année, de nombreux cours pour débutants se sont ouverts, pour toustypes d’élèves - de l’école primaire au lycée - et pendant toute lasemaine. Les frais d’inscription pour trois mois s’élèvent à 450.000dôngs, et à seulement 300.000 dôngs pour les élèves des établissementsimplantés dans l’arrondissement de Phu Nhuân. À ce prix-là, il seraitdommage de s’en priver.
À l’instar du basket-ball,la natation et le badminton font partie de ces sports censés «étirer lasilhouette». Les envies d’aller à la piscine pour apprendre à nager ousimplement se rafraîchir ont brusquement augmenté, avec la chaleur etles vacances scolaires. De plus, depuis quelques temps, les parentscommencent à prendre la bonne habitude d’inscrire leurs enfants, petits,à des cours de natation. Une solution optimale pour éviter lesaccidents de baignade et leur faire pratiquer une activité physique.
Le badminton plaît également à bon nombre debambins, de par les sensations qu’il procure. Ce sport, intensephysiquement, permet à ses pratiquants de s’épanouir pleinement.Excellent pour la santé, il permet aussi au joueur d’aiguiser sescapacités de jugement. L’une des adresses les plus réputées est le clubd’éducation physique Lê Hông Phong. Les cours de badminton y sonttoujours pris d’assaut l’été, malgré des tarifs plutôt élevés (compterenviron 650.000 dông/mois).
Thu Hiên, domiciliéedans le 8e arrondissement, y emmène souvent son fils. «Cette activitépermet de développer sa stature et sa détermination. Le sport joue unrôle important dans la vie. Je souhaite que mon fils profite de sontemps libre et ne reste pas les yeux rivés devant un écran»,explique-t-elle.
Des disciplines adaptées au climat
Chaleur oblige, les cours de sport en plein air sont désertés entre09h00 et 16h00. Cependant, à ces horaires, quelques disciplines tirentleur épingle du jeu, dont le tennis de table et le patinage sur glace.
«Le tennis de table se pratique en salle. Etpuisqu’en ce moment, la canicule est bien installée dans le Sud, il y aune forte recrudescence du nombre d’inscriptions. Notre cours compteenviron 50 élèves réguliers en été, ce qui est supérieur aux annéesprécédentes. La situation est la même dans les autres clubs del’arrondissement de Phu Nhuân», se réjouit Mai Van Lê, professeur detennis de table au club des sports scolaires de l’arrondissement de PhuNhuân, et dont la famille est connue dans le microcosme du ping-pongvietnamien.
Enfin, et c’est sans doute la meilleurearme pour contrer la touffeur ambiante : le patinage sur glace, qui faitchaque jour davantage d’émules auprès des jeunes Saïgonnais. Le clubdes sports ludiques de la Maison de la culture des jeunes (1erarron-dissement) est très fréquenté durant les vacances scolaires.
Et pour cause, puisque le bâtiment abrite une patinoire synthétiqued’une superficie de plus de 400 m², laquelle est constituée de matériauxpolymères qui lui donnent une capacité de glisse similaire à celled’une patinoire standard, moins les inconvé-nients - consommationd’énergie pour la réfrigération, coûts d’entretien, etc. – VNA