Ils ont réaffirméleur « engagement visant à promouvoir la gouvernance internationalecoopérative des océans, le maintien d’un ordre maritime fondé sur des règles etsur le droit international, notamment la Convention des Nations Unies sur ledroit de la mer (UNCLOS), à instaurer la confiance et à assurer la sécurité,ainsi qu’à gérer et à régler pacifiquement les différends maritimes sansrecourir à la menace de force ou de coercition et conformément au droitinternational, y compris au moyen de mécanismes juridiques de règlement desdifférends reconnus à l’échelle internationale, comme l’arbitrage ».
Ils ont égalementréaffirmé leur « attachement à la liberté de la haute mer, y compris à laliberté de navigation et de survol, et à d’autres droits, dont les droits et lacompétence des États côtiers et les utilisations internationalement licites desmers ». Dans ce contexte, ils ont souligné « l’importance demaintenir une région indo-pacifique libre, ouverte et fondée sur la primauté dudroit », et exprimé leur intention de travailler avec l’Association desnations de l’Asie du Sud-Est et d’autres pays à cette fin.
S’agissant de lamer de Chine orientale et mer de Chine méridionale (Mer Orientale pour leVietnam), les ministres des Affaires étrangères du G7 ont réaffirmé leur « viveopposition aux mesures unilatérales qui aggravent les tensions et nuisent à lastabilité régionale et à l’ordre international fondé sur des règles, comme lamenace de recours à la force ou l’usage de la force, la récupération des terresà grande échelle et la construction d’avant-postes ainsi que leur utilisation àdes fins militaires ».
Ils ont déclaréexhorter « toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu deslois internationales ». Ils ont également demandé « la mise en œuvrecomplète et effective des engagements de la Déclaration sur la conduite desparties en mer de Chine méridionale dans son intégralité ». Ils ontinsisté sur « l’importance des négociations en cours pour un code deconduite efficace » et affirmé accueillir favorablement « un accordqui ne déroge pas aux droits dont jouissent les parties en vertu du droitinternational et qui ne porte pas atteinte aux droits de tierces parties ».
Selon eux, « pourassurer la stabilité dans la région, ces efforts diplomatiques devraientconduire à la démilitarisation des éléments en litige, ainsi qu’à la paix et àl’ouverture en mer de Chine méridionale, conformément au droit international ».
Les ministres duG7 ont affirmé considérer « la décision rendue le 12 juillet 2016 par letribunal arbitral en application de l’UNCLOS comme une base utile sur laquelleappuyer les futurs efforts de résolution pacifique des différends en mer deChine méridionale ».
Préoccupés par ladestruction des écosystèmes marins en mer de Chine méridionale menaçant leurdurabilité et les stocks halieutiques de la région, les ministres ont réaffirméleur « engagement à accroître la coopération internationale afin derenforcer la protection de l’environnement marin » et leur « engagementconcernant la poursuite de la coopération internationale en matière de sécuritéet de sûreté maritimes, ainsi que de la protection et de la gestion durable del’environnement marin ».-VNA