Les medecins menent une lutte courageuse contre le Covid-19 hinh anh 1 Les médecins rendent visite aux patients à la clinique générale de Quang Hà.

Hanoi - Cinq patients du Covid-19 sont en quarantaine spéciale depuis près d’un demi-mois. Ils n’interagissent qu’avec les médecins et utilisent leur téléphone pour garder le contact avec leur famille.

Depuis le 7 février, la clinique générale de Quang Hà dans le district de Binh Xuyên, province de Vinh Phuc (Nord) est devenue un centre de quarantaine pour les malades du Covid-19 et les personnes à haut risque de contracter la maladie. Vinh Phuc est devenue le point chaud avec le plus grand nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus.

Le docteur Trân Quang Vinh a travaillé sans relâche depuis trois semaines pour s’occuper de ses patients au milieu de l’épidémie de Covid-19.

"Détendez-vous, vous allez vous rétablir", a-t-dit à l’un de ses patients du Covid-19, souriant, rassurant la femme visiblement effrayée.

Les medecins menent une lutte courageuse contre le Covid-19 hinh anh 2La clinique générale de Quang Hà à Binh Xuyên, province de Vinh Phuc.

Vêtu d’une combinaison de protection de la tête aux pieds, il a placé un stéthoscope sur la poitrine de la patiente: "Vous n’avez pas de maladie chronique et vous avez un bon système immunitaire, vous vous rétablirez et pourrez rentrer chez vous bientôt."

Mais il ne peut pas dire la même chose pour lui-même. Il n’a pas vu sa femme et ses enfants depuis trois semaines. Doyen du département des maladies infectieuses de l’hôpital général de Phuc Yên, le docteur Trân Quang Vinh est envoyé le 7 février en renfort à la clinique générale de Quang Hà, à Binh Xuyên, après la détection des cinq premiers patients à Vinh Phuc. Depuis lors, il a à peine eu un répit de son travail, surtout après que plus de patients ont été détectés dans la province.

Le docteur Trân Quang Vinh et un groupe de 24 médecins et infirmières travaillent 24 heures sur 24, surveillant de près les cinq patients de Binh Xuyên et veillant au maintien d’une quarantaine stricte. De plus, le travail des médecins ne se limite pas à fournir des soins médicaux. Ils ont constamment géré les angoisses et les peurs des patients.

"Les patients sont soumis à beaucoup de stress car ils ne savent pas d’où vient le virus, pourquoi et comment ils sont infectés et s’il pourrait les tuer", a-t-il dit. "En tant que médecin, je comprends la situation réelle de l’épidémie et je ne me sens pas inquiet ni hésite à s’occuper en personne des patients."

Le docteur Trân Quang Vinh et son équipe prennent en charge de 44 cas, dont 5 confirmés. Deux de ces derniers sont sortis de l’hôpital le 18 février, deux autres deux jours plus tard. Sur les 39 cas sous surveillance, 29 ont été testés négatifs au nouveau coronavirus une fois et dix autres attendent les résultats de leur deuxième test de dépistage.

Les medecins menent une lutte courageuse contre le Covid-19 hinh anh 3Mme T. et sa deuxième fille N.T.T.D sorties guéries de la clinique générale de Quang Hà.

"Nous sommes confiants quant à la poursuite de notre travail et au traitement du patient restant à l’hôpital", a-t-il déclaré.

Grâce aux efforts incessants des médecins pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, le nombre de cas suspects du Covid-19 à la clinique générale de Quang Hà n’a pas augmenté ces derniers jours.

Cependant, le médecin calme et confiant manque beaucoup à sa famille. "Je suis loin de ma famille depuis 18 jours consécutifs", a-t-il confié, ajoutant que sa famille se trouve loin de la zone épidémique et va bien.

Le directeur adjoint du Département de gestion des examens et des traitements médicaux du ministère de la Santé, Nguyên Trong Khoa, qui est chargé du groupe de travail spécial du Comité national de pilotage pour la prévention et le contrôle du Covid-19, a indiqué que plusieurs unités ont participé à la section de traitement contre le nouveau coronavirus à la clinique générale de Quang Hà.

Selon le responsable, à en juger l’évolution de l’épidémie au Vietnam, environ 80% des patients peuvent être traités dans les établissements au niveau de district et seulement un petit nombre de cas graves, avec des détresses respiratoires aiguës, nécessitent d’être transférés aux hôpitaux au niveau de province./.