L’assistant dusecrétaire d'État américain pour l’Asie de l’Est et le Pacifique, DanielRussel a déclaré que les États-Unis croient que “les grands etpuissants pays ont la responsabilité particulière de faire preuve deretenue” en Mer Orientale.
Ceux qui ont desrevendications territoriales en Mer Orientale devraient contruire des“habitudes” de coopération et travailler à l’édification desinstitutions fortes pour régler les différends maritimes “dangereux”,a-t-il déclaré le 28 juillet au Commonwealth Club, à San Francisco, enCalifornie.
Il a souligné que la paix et lastabilité en Mer Orientale qui est essentielle pour l'économie mondiale,sont importantes pour la communauté internationale, indiquant quejusqu’à 50% des livraisons mondiales de pétrole et plus de la moitié dutonnage marchand mondial passent par cette mer.
L’assistant du secrétaire d'État américain pour l’Asie de l’Est et lePacifique, Daniel Russel, a déclaré que les Philippines, le Vietnam, leJapon et la Chine devraient s’influencer mutuellement pour prendre desmesures pour résoudre le litige maritime.
“Lesprétendants sont ceux qui doivent gérer et régler les différends. Ilssont ceux qui doivent générer une pression mutuelle, qui doivent adhéreraux plus hauts standards, et se montrer mutuellement l’exemple”, a-t-ildéclaré.
Les États-Unis ont encouragé les partiesconcernées à s’asseoir et à définir et à geler volontairement lesactivités problématiques dans les eaux sans porter préjudice à leursrevendications concurrentes, a indiqué Daniel Russel.
“Nous exhortons la Chine et les autres prétendants à engager uneconversation sur quelles activités sont acceptables pour chacun d’entreeux – tant pour aider à réduire les tensions actuelles que pour gérerles différences à long terme”, a-t-il déclaré.
Daniel Russel a déclaré que les discussions diplomatiques en vue d’unCode de conduite contraignant et la suspension des activités sont leschoses à faire pour substituer à ce qui fait encore défaut à laDéclaration sur la conduite des Parties en Mer Orientale signée en 2002entre les nations de l’Asie du Sud-Est et la Chine.
Il a souligné que la paix et la stabilité en Mer Orientale qui estessentielle pour l’économie mondiale, sont importantes pour lacommunauté internationale, indiquant que jusqu’à 50% des livraisonsmondiales de pétrole et plus de la moitié du tonnage marchand mondialpassent par cette mer.
“Mais des tensions ont éclatéau cours des années passées, et cette année, elles s’exacerbent. Lerécent type de comportement assertif, unilatéral de la Chine a suscitéde sérieuses préoccupations sur les revendications expansionnisteschinoise et sa volonté d’observer le droit et les normesinternationaux”, a-t-il estimé.
Daniel Russel aréitéré “l’approbation des États-Unis de la poursuite par lesPhilippines de l’arbitrage du différend en vertu du droitinternational”.
“Mais au lieu de participer demanière constructive et plaider sa cause comme proposé par le tribunal,la Chine a fait pression sur les Philippines pour qu’ils abandonnentl’affaire, et tenté de les isoler sur le plan diplomatique”, a-t-ildénoncé.
“Le droit international, non pas lapuissance nationale, devrait être la base pour la poursuite desrevendications maritimes en Mer de Chine méridionale [Mer Orientale,ndlr]”, a ajouté le responsable.
Ces mesures, dontbeaucoup sont soutenues par les États-Unis, contribuent à façonner unordre fondé sur des règles pour renforcer les institutions régionalestelles que l’ASEAN, figurent parmi “les entreprises les plussubstantielles en termes d’intérêts américains”.
“Le dynamisme économique et l’importance stratégique de l’Asie duSud-Est ont fait de cette région un centre d’attention del’administration américaine – le +rééquilibrage au sein durééquilibrage+, si vous voulez”, a indiqué Daniel Russell, se référantau changement de la politique étrangère américaine dans la régionAsie-Pacifique.
L’assistant du secrétaire d’Étataméricain pour l’Asie de l’Est et le Pacifique a estimé que l’essentielpour le développement de l’Asie du Sud-Est est le règlement pacifiquedes différends maritimes.
“Au fil du temps, desinstitutions fortes peuvent influencer la conduite de tous leursmembres, aidant à éviter les conflits et inciter la résolution pacifiquedes différends”, a poursuivi Daniel Russell.
“Larégion Asie-Pacifique possède un potentiel presque illimitée, si ellepeut éviter certains pièges. Des institutions fortes sont essentiellesnon seulement pour prévenir et régler les différends, mais aussi réduireles obstacles au commerce, et protéger les droits de l’homme et leslibertés fondamentales”, a-t-il conclu. – VNA