Les challenges de l’industrie du thé du Vietnam
Les
causes tiennent essentiellement au climat et au manque de soins des
agriculteurs. La sécheresse et les crues affectent la croissance et le
rendement des théiers. Il y a quelques années, alors que le prix de
vente diminuait fortement, la culture du théier n’était que faiblement
rentable et les agriculteurs n’avaient pas les moyens de reproduire les
plantes. Si le thé vietnamien est exporté dans 105 pays et territoires
du monde, les revenus qu’il dégage demeurent modestes.
En
effet, les entreprises exportent des produits bruts dont le prix est
d’autant plus faible qu’ils ne répondent pas aux normes de qualité de
l’Europe. Les exportateurs cherchent donc à développer leurs parts de
marché aux États-Unis, en Indonésie et en Biélorussie.
"Aujourd’hui,
on trouve du thé "sale" au Vietnam. Certains transforment de la bagasse
en thé ou mélangent des impuretés au thé. Le ministère de l’Agriculture
et du Développement rural, l’Association du thé vietnamien et les
services de gestion du marché ont pris des mesures pour lutter contre
ces tromperies", déclare Doan Anh Tuân, président de l’Association du
thé vietnamien.
Cette année, le prix du thé sur les
marchés domestique et étrangers a connu une légère hausse car les coûts
de production ont augmenté en suite de l’évolution des salaires, des
prix du charbon, de l’électricité, etc. Aujourd'hui, le Vietnam qui est
le 5 e rang producteur mondial, possède de nombreuses catégories de thé :
thé noir OTD, CTC, thé vert Oolong, thés parfumés, thés médicinaux...
-VNA