Hanoi (VNA) – Importées au Japon depuis 2013 et vendues dans de grandes chaînes de supermarchés telles que AEON ou Don Kihote, les bananes vietnamiennes peuvent être considérées comme l’un des produits les plus réussis du Vietnam au Japon. Les bananes vietnamiennes sont devenues un choix régulier de nombreux clients du pays du Soleil-Levant.
Ces six premiers mois de cette année, les exportations de bananes du Vietnam ont atteint plus de 260 millions de dollars, en hausse de près de 60% par rapport à la même période de 2021. La Chine, Singapour, la Malaisie et le Japon constituent les consommateurs principaux.
Ce premier semestre, le Japon a importé près de 4.000 tonnes de bananes du Vietnam pour une valeur de 3,34 millions de dollars, en hausse de 23% en volume et de 39% en valeur en glissement annuel.
"J’aime beaucoup les fruits vietnamiens, en particulier les bananes. Aujourd’hui, j’ai fait le tour de ce supermarché pour choisir les fruits, et finalement j’ai décidé d’acheter des bananes", a déclaré Mme Horimiya, une consommatrice japonaise.
Les bananes vietnamiennes sont vendues dans plus de 350 magasins de la chaîne de supermarchés AEON. Les entreprises vietnamiennes et la marque AEON accélèrent la promotion pour augmenter les ventes de bananes sur le marché japonais.
«Les prix bon marché ont aussi un avantage, mais à mon avis, les clients ici ne feront pas trop attention au prix, ils décident d’acheter en raison de la qualité du produit et du goût délicieux ou non», a déclaré Soichi Okazaki, membre du Conseil exécutif en charge de l’Asie du Sud-Est d’AEON.
Construire des zones de culture de bananiers répondant aux normes internationales
Le Japon est un marché exigeant, mais une fois celui-ci conquis, les fruits vietnamiens, dont les bananes, sont suffisamment réputés pour pénétrer plus facilement d’autres marchés. Le problème est de maintenir la stabilité de la qualité du produit.
L’un des facteurs importants pour qu’un marché étranger accepte l’importation de fruits vietnamiens est que le processus de production et la question de protection des végétaux doivent obtenir une certification internationale sur la sécurité alimentaire et la qualité. De plus, les zones de culture doivent se voir attribuer un code de zone de plantation, et un code d’installation d’emballage. – CPV/VNA