La voirie urbaine ne répond pas à l’augmentationrapide du nombre de véhicules en circulation. Si Hanoi a pris diversesmesures comme le changement d’horaires d’emploi ou de classes, ou encorel’interdiction de stationnement dans 262 rues principales, lacirculation demeure très difficile.
Depuis 2012, laville a construit six autoponts en acier aux nœuds de communication LangHa-Thai Hà, Chua Bôc-Thai Hà, Lang Ha-Lê Van Luong, Trân Duy Hung-Lang,Nam Hông-Mai Dich-Nôi Bai et Dai Cô Viêt-Trân Khat Trân, d’un coûttotal de près 2.000 milliards de dông d’investissement. Le septième,celui du carrefour Kim Ma-Nguyên Chi Thanh, qui représente uninvestissement de 169 milliards de dôngs, sera achevé le 10 octobre pourla célébration de la Journée de libération de la capitale.
''Les autoponts permettent de réduire les problèmes de trafic, tout enpermettant à la police de mener à bien ses missions dans de meilleuresconditions'', explique le lieutenant-colonel de la police Nguyên KhacChung, chargé de la circulation au carrefour Chùa Bôc-Thai Hà.
Selon une estimation du Service du transport et des communications d’HôChi Minh-Ville, les autoponts contribuent à la suppression desembouteillages. La ville en a construit cinq à Hàng Xanh, Thu Duc, LangCha Ca, Nguyên Tri Phuong-le 3 Février-Ly Thai Tô, Công Hoà-Hoàng HoaTham. Un sixième, situé à Cây Go et d’un coût de 456 milliards de dôngs,sera achevé fin septembre.
''Les embouteillages étaientmonnaie courante au carrefour Công Hoa-Hoàng Hoa Tham et au nœud decommunication Lang Cha Ca, mais, depuis que des autoponts ont étéouverts au trafic, la circulation est plus facile. Il raccourcit letemps de mes trajets'', explique Hoàng Minh Thai, résidant dans le 12earrondissement.
Toutefois, selon les spécialistes enurbanisme, ces autoponts doivent être harmonisés avec le paysage, ce quiimplique l’intervention de divers professionnels. -VNA

Hô Chi Minh-Ville expérimente l’interdiction du portable à la récré
La mégapole du Sud s’apprête à instaurer une restriction de l’usage des téléphones portables et autres appareils électroniques durant les pauses scolaires. Une phase pilote sera lancée dès ce semestre dans seize établissements de la ville, avant une généralisation prévue en janvier 2026.